Il y a eu et il y aura toujours des gens servils à la limite de masochisme, cherchant un bourreau pour exister. Cela se trouve chez les femmes et les hommes indifféremment. C’est ainsi et cela les regarde si ils ne demandent pas de l’aide ou ne cherchent pas à se remettre en cause.
Mais de là à justifier la servilité par l’origine ou par le sexe. Et bien, d’autres ne se sont pas gênés pour le dire et même avancer des théories qu’ils ont qualifiées de scientifiques. L’esclavagisme a été souvent admis moralement par des justifications de genre :« il vaut mieux épargner la vie du prisonnier et le réduire en esclavage », de coup sa condition est perçue même comme une chance et une faveur. Le plus fort trouve normal d’asservir les plus faibles, et quand on ne veut pas choquer par cette réalité on se cache derrière le discours de genre : « la prostituée rend service aux hommes et aux femmes », c’est cynique et même allant dans le sens de l’intimidation en faisant croire que grâce aux prostituées, les autres femmes peuvent vivre tranquilles sans crainte de se faire violer. Ou encore de dire que les prostituées aiment bien leur travail et sont épanouies, c’est prendre des cas exceptionnels et les généralisés.
Mais face à la mauvaise foi on ne peut pas argmenter, leur premiere critique et systématique n’est jamais argument contre argument, mais l’insulte, prendre une position différente que la leur et tout de suite on est taxé de « féministe »,( c’est une tare et une honte et c’est contagieux les autres femmes doivent s’en méfier), bourgeoise, sans compter sur les qualificatifs grivois et obscènes, cela en dit long sur leur état d’esprit.