S’il faut attendre d’avoir lu Michel Onfray pour comprendre où il en veut en venir, je préfère aller me coucher. Or c’est clair comme de l’eau de roche : en s’attaquant à un homme de dimension universelle, il veut avoir l’illusion de l’avoir égalé quelque part ! J’ai écouté plusieurs fois Onfray sur les médias (par exemple, émission du grain à moudre sur France Culture, etc.) et il l’avoue lui-même : il s’est contenté d’attaquer l’homme Freud, qui a de nombreux travers certes, mais il n’était pas à la hauteur de s’en prendre à l’oeuvre. C’est bien simple, messieurs-dames, il confond l’homme et son oeuvre, alors qu’on peut être une sorte de débauché comme Baudelaire ou Rimbaud (excusez-moi Charles et Arthur !) et enfanter une oeuvre universelle. C’est pour cela que de tels écrits sont nauséabonds, vulgaires et salissants pour les grands artistes de la pensée que sont Freud et ses semblables. Cela se compare à ceux qui disent que Jésus a couché avec Marie Madeleine, juste pour rabaisser un grand homme ! Mais une partie de l’humanité, soi-disant lettrée, ne veut pas comprendre que de grands penseurs, de grands hommes existent et qu’ils leur sont semblables... Et au lieu de chercher à les égaler en grandeur, ils leur cherchent des pous dans la tête, des défauts par-ci par-là... Pauvre humanité que celle-là, et pauvres penseurs de la taille de Mr Onfray. Pour moi, ce ne sont que déjections d’un petit gamin jaloux de son grand frère... Et qui croit que la grosseur de ses crottes égale celle de la pensée de celui-ci.
Il y a des gens ici qui disent que le complexe d’Oedipe n’existe pas : eh oui !, au 16e siècle, on a failli tuer Galileo pour avoir dit que la terre est ronde ; une grande partie des choses ne se voit pas qu’à l’oeil nu, et pourtant ces choses existent...