Merci de cette intéressante discussion : on se rapproche.
"Le capital social est effectivement constitué de l’apport initial et des
augmentations de capital. Mais il n’est pas nécessairement égal à la
valeur des actions à un instant T. La valeur des titres varient
indépendamment du capital. Ex : Le capital socail de Total est de 6
milliards. La capitalisation (valeur de toutes les actions) est de 100
milliards.«
Je n’avais pas abordé cet aspect, mais c’est effectivement important à comprendre : la spéculation sur les actions n’apporte strictement rien aux entreprises elles-même.
»" Les patrons-actionnaires qui font cette confusion finissent
normalement en prison."
Non. Les patrons-actionnaires qui utilisent les comptes de la société
directement font un abus de bien social. Les patrons-actionnaires qui
font voter une réduction de capital sont dans leur droit (si les autres
actionnaires suivent, évidemment) : une fois l’argent restitué sur leurs
comptes, c’est définitivement le leur. Ils font ce qu’ils veulent.«
Vous dites »Non« mais vous expliquez exactement le contraire ensuite Je suis d’accord avec votre explication. Et si l’actionnaire doit faire voter une décision en assemblée générale, c’est bien parce qu’il n’est pas directement propriétaire, mais propriétaire seulement d’une partie d’une personne morale, qui elle, a une propriété directe et entière de ses actifs.
Pour imager la chose, ce serait une sorte de co-propriété, et sans l’usufruit.
»" tout apport de capital humain par contrat de salarié devrait faire
l’objet d’une évaluation monétaire et de l’attribution des actions
correspondantes au salarié"
Libre au salarié de demander des parts de la société pour son
embauche. Certains salariés en obtiennent. Ils deviennent alors des
actionnaires, avec les droits et devoirs attenant.« »
Mais si certains ont cette avantage alors que les autres ne l’ont pas, on n’est plus dans l’équité : on n’est même plus dans le capitalisme, car un des points importants du capitalisme est l’équité dans les droits et les rétributions correspondants aux apports en capital. L’apport en capital humain devrait recevoir un traitement équitable à la fois par rapport aux autres types d’apports et entre les différents apporteurs de capital humain.
Je sais, ce n’est pas habituel comme présentation, alors ça choque au début, mais c’est pourtant vrai.