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Commentaire de jmcn

sur 2012, scénario inattendu pour élection à suspense


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jmcn 26 avril 2010 05:19

Mr Calbanel,

Arf, si je suis un peu surpris. Mais remarquez j’ai été surpris d’apprendre récemment qu’il y allait avoir la coupe du monde de football. Mon interlocuteur fut quant à lui atterré par ma surprise.

Ce qui m’atterre c’est que les « joueurs du cirque » soient payés des sommes faramineuses pour l’effort ridicule consistant à courir après un ballon pour taper dedans avec leur pied, sous les cris d’émerveillement d’une population anesthésiée. Cela ne finit pas de me surprendre.

Les mêmes iront voter pour celui qui leur promet les meilleurs miracles en caressant à nouveau l’espoir que ce type apportera la solution leur permettant enfin d’être heureux. Cela les faits vivre.

Je ne crois pas que nous ayons besoins des hommes politiques : ils déclenchent les conflits, sèment la division, contribuent à l’injustice flagrante de notre monde, créent les problèmes ou refusent d’apporter des solutions si celles-ci n’apportent rien dans les poches de leurs copains.

Par contre les hommes politiques ont besoin de nous. Je rêve du jour où il y aura 95% d’abstention ou votes blancs cumulés criant un tonitruant « cassez-vous ». Peut-être en 2012 si les français apprennent que dans l’affaire des frégates de Taïwan tout l’hémicycle, de l’extrême gauche à l’extrême droite, a touché sa com pour que le silence se fasse. Il y aurait de quoi faire sauter la république 15 fois comme disait Sirven.

Bref pour en revenir à DSK, on a ce poste au FMI que lorsqu’on accepte en même temps de suivre certaines directives. Si on essaie de s’en écarter on se prend un scandale en pleine figure comme avertissement. Voilà le dessous des cartes. En ce qui me concerne, le roi est nu.

Le problème est d’arriver à assurer une transition clean, sans le chaos au milieu. Cela passe par la création d’une contre-culture politique en des groupes de personnes qui réfléchissent hors du contexte qui les a conditionnés. Il est donc du ressort de chacun de d’abord se changer soi-même. Cela prend du temps, il faut être patient.

Comme disait Jidu Krishnamurti : Être en bonne place dans une société complètement malade n’est pas forcément un signe de bonne santé.


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