Il nous reste tout de même un bon atout : une monnaie commune : l’Euro. Bien sûr , le franc suisse tient bon son rôle de refuge, et la livre parle trop l’anglais ... pour l’instant.
La question de la langue est primordiale, le ciment même d’une nation. Si, par paresse nous adoptons l’anglais dans les faits, même l’euro ne pourra nous sauver. Voilà la plus grande arme des anglo-américains. Un peu d’histoire : savez-vous qu’à la fin du 19ème siècle il s’en est fallu de 4 voix, que ce ne fût l’allemand qui l’emportât au Sénat américain lors du choix de la langue nationale américaine ? (Cité par Dale Carnegie dans son livre l’art de parler en public...) Et il eut alors été comme du nez de Cléopâtre !
Alors maintenant la bataille semble déjà perdue. Dans les années 50, on mettait encore sa foi dans le latin. Avant la chute de notre empire colonial on espérait encore le français au passé diplomatique si glorieux. Il existerait bien une solution techniquement tout à fait valable : l’espéranto. Si vous pensez que cette langue est morte, envoyez « google esperanta ». Hélas, j’ai vu cette semaine même avec combien de hargne et de haine cette langue neutre était attaquée sur ce forum même. Alors, soyons pragmatiques : collaborons avec les seuls sauveurs de la civilisation : les américains, nous y gagnerons en poids (même sur la balance) et tant pis si nous devons perdre l’euro, notre santé et nos libertés ! (Notre grand pays n’ose même pas dire non aux OGM et suivre l’Europe. Voilà où nous en sommes : dans le mur déjà !)