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Commentaire de Furax

sur Jamais je ne voterai à gauche !


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Furax Furax 26 avril 2010 12:24

« La droite ayant gouverné de manière décomplexée pendant la joyeuse période de la fraternité Franco-Allemande »
Je ne peux résister au plaisir de vous soumettre ce post soigneusement mis de côté, il y a pas mal de temps...


Les collabos de Gauche ! 
- Les figures de proue de la collaboration, ceux qui la poussèrent à son paroxysme, sont quasiment tous des hommes de gauches, à l’exception de Joseph Darnand (Action Française). 
- Le pire de tous, si l’on peut s’aventurer à les classer, est sans doute Jacques Doriot, ancien dirigeant du Parti Communiste et qui en fut exclu en 1934 pour fonder en 1936 le Parti Populaire Français dont le programme dit « néo-socialiste » peut objectivement être qualifié de national-socialiste. 
- La palme d’or de la collaboration est partagée avec Marcel Déat, ancien dirigeant socialiste, ministre dans le cabinet Sarraut en 1936, qui fut condamné à mort par contumace. Il fonda le parti collaborationniste Rassemblement National Populaire en février 1941. 
- Dans son livre Mémoires, il ne cache pas sa fascination pour le fascisme, dans la mesure où « il semblait réaliser certains des objectifs du socialisme, notamment dans le domaine économique. » 
- La dernière figure du triptyque de la collaboration tous azimuts était Pierre Laval, pilier incontournable du régime de Vichy et signataire de la Loi sur le Statut des Juifs, qui était aussi un ancien député socialiste, de 1914 à 1919. 
- Le PCF avait appelé à la désertion en 1939, ce que fit son secrétaire général Maurice Thorez, avant de collaborer avec les nazis jusqu’en août 1941, année où il fut condamné pour désertion. 
- Avec le célèbre stalinien Georges Marchais, ils offraient volontairement leurs services aux nationaux-socialistes en allant peindre des swastikas sur des panzers. 
- Un certain François Mitterand travaillait à la Légion des Combattants et des Volontaires de la Révolution Nationale, et s’employait à une activité de renseignement contre les adversaires du régime. En 1943, il est décoré de la Francisque, la plus haute distinction du régime réservée aux bons serviteurs du maréchal Pétain. 
- Maurice Papon a, durant l’entre-deux-guerres, fréquenté la Ligue d’Action Universitaire Républicaine et Socialiste (organisation à laquelle appartenait, entre autres, Pierre Mendès France), qui combattait les Camelots du Roi de l’Action Française de Charles Maurras. 
- Tout comme Bousquet, il entre dans la carrière avec la protection des radicaux et, de 1936 à 1938, il a été attaché au cabinet de François de Tessan dans les gouvernements Blum et Chautemps, puis à celui du socialiste André Février dans le très bref second cabinet Blum. Par la suite, Bousquet a réalisé avec zèle la besogne que l’on connaît. 
- Un autre « collabo philosophique » bien connu n’est autre que Hubert Beuve Méry, à l’époque directeur du journal Le Temps et futur fondateur du Monde. En 1943, il écrivait sans vergogne que « les élites de ce pays de devaient pas se risquer dans la résistance, pour pouvoir reconstruire ce pays à la fin de la guerre ». 
- Au début de la guerre, Pétain a jeté des dignitaires communistes en prison et interdit le torche-c.. l’Humanité. Et pour cause : intelligence avec l’ennemi et haute trahison. Il continue à paraître clandestinement, et le 20 juin 1940, les communistes Denise Ginolin et Maurice Treand obtiennent de la Propagandastaffel le droit de le faire reparaître à Paris. 
- Le 4 juillet 1940, quelques semaines après une débâcle faisant 100 000 morts en une semaine, le journal fécal sus cité écrivait 
- « Il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir amicalement avec des soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo, camarades, continuez ». - De plus les communistes collaient des affiches appelant à dénoncer les « terroristes » (résistants), qu’ils combattaient activement puisqu’ils se battaient avec les nationaux-socialistes contre la France. 
- Thorez ainsi que de nombreux dirigeants communistes désertent l’armée française, alors en guerre contre la Wehrmacht, pour se rendre à Moscou auprès de Staline. Doriot, lui, préfère collaborer. En 1943, suite à la dissolution du Komintern, le PC devient le PCF. 
- Le but des précédents paragraphes est de montrer que la collaboration fut très efficace à gauche, car beaucoup de socialistes ont visiblement fait plus « qu’obéir aux ordres » : ils adhéraient profondément aux thèses nationale-socialistes, si proches des leurs. 
- Cette période de l’histoire est incompréhensible sans faire cet évident rapprochement. Les communistes, jusqu’en 1941, en avaient même l’ordre, intimé par le Parti après la signature du premier volet des accords Ribbentrop-Molotov, appelé abusivement « pacte germano-soviétique » : il n’y a pas eu qu’un « pacte », mais de multiples accords bilatéraux. 
- Petite liste de collabos de gauche, qui n’est certainement pas exhaustive : Jacques Doriot, Marcel Déat, Gaston Bergery, Pierre Laval, René Bousquet, Maurice Papon, Maurice Thorez, Georges Albertini, François Mitterand, Georges Marchais, Paul Marion, Pierre Drieu La Rochelle, René Belin, Francis Netter, Pierre Laroque, Adrien Marquet, Jean Médecin (père de Jacques), Emmanuel Berl, Robert Jospin (le père de Lionel)… 

   
 
 


Message édité par stirnersept le 20-07-2007 à 23:12:42


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