La gauche, c’est la justice et l’évolution sociales, une plus juste redistribution des richesses, la réduction des inégalités, la démocratie, les conquêtes sociales, artistiques, culturelles, c’est le progressisme, la notion du bien public, la solidarité.
La droite, ce sont les régimes autoritaires, la ploutocratie, la défense des privilèges, l’aggravation des inégalités, l’injustice sociale, le conservatisme artistique, culturel, c’est la réaction, la défense des élites de droit (divin, au besoin), l’égoïsme, le chacun pour soi, la privatisation des biens publics, le pouvoir de la finance et des banques.
Historiquement, depuis toujours, et plus que jamais.
Maintenant, ce n’est pas en occident qu’il faut chercher des partis ou des gouvernements réellement de gauche.
A l’image des Etats-Unis, metteurs en scène de la mondialisation, il n’y a plus, dans les « socio-démocraties » à l’occidentale, que des partis de droite qui s’affrontent, pour entériner et mettre en place le nouvel ordre mondial libéral.
Il n’y a guère plus qu’en Amérique latine que subsistent les derniers bastions des partis de la vraie gauche ; quel sera leur pouvoir de résistance et de contagion à l’échelle d’une planète presque entièrement soumise au joug libéral ; c’est la seule question que la gauche peut encore espérer voir nourrir un idéal de progrès ET de justice.
La droite, elle, sous tous ses masques, ne fera qu’enterrer un peu plus la justice, la solidarité, et le progrès social, et livrer la planète aux mains de ses pires prédateurs.