Par
crazycaze
(xxx.xxx.xxx.212)
26 avril 23:38
@ Sisyphe : Il est là, l’écueil conceptuel : d’un côté le corps, de
l’autre côté l’esprit, le psychisme. C’est là une approche qui conduit
forcément à l’impasse. C’est ce qu’ont compris depuis longtemps les
chamans, les medecin-men, etc. (Voir Levi-Strauss _ Pour le rappot aux
cultures : Erikson ou Jaan Valsiner).
Mais c’est que je suis parfaitement d’accord avec ça !
Le problème vient de votre assertion ; comme quoi l’origine de l’autisme serait « organique ».
C’est donc bien vous qui vous heurtez à cet écueil conceptuel, en séparant le corps du psychisme.
Effectivement, corps et psychisme sont étroitement imbriqués et interactifs ; d’où les troubles psychosomatiques (cf l’hystérie soignée par Charcot par l« hypnose) et maladies psychiques dans un sens, et les troubles de comportements liés à des facteurs génétiques ou lésionnels dans l’autre sens.
Affirmer que l’origine de l’autisme est »organique" est une aberration absolue, puisque chez de nombreux autistes, il est prouvé qu’il n’y a AUCUNE lésion ou aucun fondement génétique ou organique à l’origine de leurs troubles.
C’est faire l’impasse sur la dimension symbolique des relations affectives et des représentations mentales, l’impasse sur le rôle de l’inconscient dans les comportements volontaires ou involontaires ; bref, c’est nier, justement, l’interrelation entre l’esprit et le corps.
Pour vous, ça ne fonctionne que dans le sens organique -> psychisme ?
Curieuse conception borgne...