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Commentaire de renato666

sur Comment et jusqu'où dire « non » en famille ?


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renato666 27 avril 2010 14:59
  1. Pensez-vous que désobéir au modèle parental est nécessaire ? Utile ? Irrespectueux ?
    Il est à mon avis important de prendre conscience qu’il est un modèle parmi les autres et qu’on a la liberté et la responsabilité de choix d’obéir ou pas à ce modèle.
  2. Comment peut-on affirmer sa différence, sa liberté de ne pas penser ou vivre comme on l’a appris, et conserver des bonnes relations avec ses proches ?
    Si les proches vous aiment et veulent vraiment que vous soyez vous-mêmes et heureux, ils respecteront votre liberté de vivre comme bon vous semble.
    Et de votre coté vous les aimerez pour cela.
    Si ça n’est pas le cas, il est pour moi tout à fait sain de refuser de subir une dictature parentale et couper les ponts.


  3. Comment avez-vous affronté le désaccord avec vos proches ?
    Je les ai peu affrontés et à vrai dire je me suis surtout préoccupé de vivre ma vie de mon coté.

  4. Quelles sont les limites à la transgression des règles établies par les parents, et à plus forte raison par les autorités ?
    Pour moi elles n’existent pas de manière formelle.
    C’est une simple question de conscience.
    L’obéissance aveugle, comme la désobéissance aveugle, génère des abus
    C’est une question de prise de conscience des limites que nous fixe notre propre liberté face à celle des autres.
    Cette prise de conscience étant elle-même le fruit d’une éducation.
    La désobéissance aux parents, comme la désobéissance civile, peut libérer l’individu et dans ce cas elle est souhaitable car elle fait évoluer nos sociétés.

  5. Comment s’affranchir de la tutelle familiale sans se soumettre à d’autres conditionnements (modes, médias, publicités, web, etc.) ?
    Le problême n’est pas à mon avis d’éviter toute influence. A moins de vivre sur une île déserte, dans la vie sociétale que nous vivons en grande majorité, on ne peut pas échapper aux influences.
    Il appartient à chacun de choisir celles qui lui conviennent et se construire sa propre personnalité.
    Encore faut-il que nous soyons éduqués dans cette liberté et cette responsabilité de choisir.
  6. Dans une société de l’enfant roi, faut-il au contraire restaurer le respect de l’autorité familiale ? Comment ?
    La tyrannie des enfants est à mon avis aussi détestable que celle des parents.
    Si les punitions corporelles peuvent sanctionner chez le petit enfant le manque de respect et la liberté des autres, il est souhaitable de lui apprendre à avoir de plus en plus de libertés au fûr et à mesure qu’il grandit, comprend, et respecte le monde autour de lui. Cette confiance des éducateurs envers un enfant qui grandit, et qui doit de toutes façons être considéré comme une personne à part entière, l’aide à s’épanouir dans le respect des autres.

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