Tout est question d’équilibre !
Savoir dire non à une structure donnée peut paraître une saine affirmation d’une opinion personnelle.
Notre société est organisée en autant de pyramides partant du micro-sociologique (la famille) en arrivant au macro-sociologique (l’état)... Les courants d’idées au sein de cette construction sont de tout évidence l’objet de bien des convoitises.(« Une société sans école », Yvan Illitch, « La mort de la famille », « Société saine et société alienée », Eric Fromm... entre autres).
On peut regretter que l’école, actuellement, ait cette tendance bien fâcheuse à mon sens, de délaisser l’aspect « apprentissage cognitif » et surtout l’esprit d’analyse au profit d’un nivellement vers le bas dont elle ne peut s’échapper... Les implications politiques en jeu, dépassent, et de loin, les capacités des acteurs (les enseignants)... (et trop) souvent des « enseignés ». (point de vue personnel !). C’est au pont qu’il semble qu’un élève qui veuille se former, doit, aujourd’hui, être décidé à aller bien au delà de l’enseignement qui lui est proposé et effectuer un travail personnel considérable !
Notre société forme en effet ses futurs sociétaires dans une certaine forme d’esprit qui devrait idéalement convenir aux formes qu’elle peut prévoir adopter dans le futur proche... Toute la problématique est à l’heure actuelle d’imaginer, de prévoir ce qui constituera le type de société dans laquelle nos enfants seront amenés à vivre une fois à l’age adulte... et là, nul besoin d’être grand clerc pour comprendre que la décroissance économique allant en s’accentuant, selon une courbe de Gauss, le risque de conflits (armés) d’intérêts ira croissant.
Dans cette optique, il n’est pas inintéressant de constater à quel point certains « laissés pour compte » réagissent... se retrouvant SDF, drogués, alcooliques... ou cherchant refuge dans une « normalité » noyée dans les mass-média... tout aussi aliénante.
Serait-il, comme la écrit Hubert Reeves, « l’heure de s’enivrer » ?