Vous dites : « J’ai juste écrit que la manière dont vous présentiez les »nombreuses« rencontres avec des espérantistes (à l’aéroport, dans un train, etc ...) était malhonnête car à vous lire, on pouvait penser qu’il s’agissait de cas très fréquents. Vous ne pouvez vous défendre de cela à moins de faire preuve de mauvaise foi. »
Au risque de paraître d’aussi mauvaise foi, j’affirme également être régulièrement en contact avec des espérantophones des pays les plus divers. Quotidiennement sur internet, mais aussi au cours des rencontres internationales auquelles je participe plusieurs fois par an, ou même chez moi, car mes coordonnées se trouvent dans un annuaire d« hôtes espérantophones ». J’ai donc déjà eu l’occasion d’accueillir des étrangers de passage des pays suivants : Hollande, Allemagne, Norvège, Russie, Pologne, Finlande, Danemark, Bénin, Etas-Unis, Hongrie, Chine, Brésil, Ukraine, Italie, Lettonie, Lituanie... et peut-être encore d’autres que j’oublie.
Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de me croire, mais alors, à quoi bon continuer à discuter ?
Peut-être ne le croirez-vous pas non plus, mais j’organise également des rencontres internationales d’enfants et ados espérantophones. La prochaine aura lieu en avril 2007 et réunira une cinquantaine d’enfants de 6 pays différents. Ils vont préparer ensemble un spectacle et le présenter en public, le 13 avril.
Selon vous : « il me semble normal qu’un linguiste se soit intéressé à l’espéranto. »
Si c’était le cas de tous les linguistes, l’espéranto serait enseigné depuis longtemps dans toutes les écoles. Malheureusement, ce sont les personnes qui se sont donné le plus de mal pour apprendre des langues étrangères, qui ont aussi le plus de mal à reconnaître les qualités de l’espéranto. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles ne peuvent pas accepter, qu’au bout d’un an d’étude, le moindre cheminot, le plus humble instituteur, communique avec autant d’aisance avec des personnes de n’importe quel pays, alors qu’eux mêmes, experts en langues, ne font pas mieux.
Vous avez dit : « Quant à la France pays réfractaire au niveau des décideurs, des médias et des »élites« ... je ne suis pas tout à fais d’accord »...
Il s’agît pourtant de faits objectifs : en 99 ans de démarches pour obtenir que l’espéranto soit enseigné, au moins à titre facultatif, dans nos écoles (comme cela se fait dans un certain nombre de pays), la seule réponse favorable, et même très positive, a été celle du « ministre de l’instruction publique » Jean Zay. Pas de chance, les directives en ce sens ont vu le jour en 1938 ! Après la guerre, on avait d’autres chats à fouetter, et puis nos libérateurs nous « proposaient » si gentiment leur langue, qu’il aurait été politiquement très incorrect de la refuser.
Cependant, une chose est sûre : « Ce n’est pas parce qu’une chose ne s’est encore jamais faîte, qu’elle ne se fera jamais. » Donc, nous continuons notre travail de fourmis.
Pozitiva
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