Au sujet des « bannis ».
La charte d’Avox commence par :
« Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas AgoraVox comme bouclier pour le faire. »
C’est comme au volant d’une voiture : bien protégé à l’intérieur de sa caisse, le courageux fait un bras d’honneur à celui qui l’agace.
Pour ma part je souhaiterais que l’esprit de cette charte soit pleinement respecté : enfin un espace, librement construit où les arguments sexpriment dans un vrai désir d’échange, de progrès par le débat.
Et que chacun se rappelle que « les insultes sont les arguments de ceux qui n’en ont plus ».
Je ne suis pas dans la peau des décideurs et ne sais pas ce qu’ils ont fait ou non pour parvenir à obtenir le respect de ce précepte sans lequel ce Forum ne deviendrait qu’une nouvelle foire d’empoigne comme tant d’autres, mais je regrette ces mesures d’exclusion et je espère qu’eux aussi.
Cependant, au risque de choquer, je n’adhère plus à l’dée, qui me semble théorique, d’un absolu de la liberté d’expression (« liberté, que de crimes a-t-on commis en ton nom ») et j’y préfère l’art de savoir tout dire dans le respect et la fraternité.
Eh oui, la fraternité. Tout républicainement.
Alors, revenez, les exclus, si vous êtes décidés à exprimer vos arguments avec courtoisie et civilité : c’est peut-être moins immédiat mais c’est essentiellement républicain, et très formateur !
Et pour revenir au thème de ce fil : en voilà qui, pour dire non à... quelque chose, ont utilisé des moyens sortant du contrat du vivre ensemble (eux l’ont accepté, les enfants ne signent rien en naissant...).
Y aurait-y pas une analogie avec le sujet ?