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Commentaire de Kounelaki

sur 15 décembre


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Kounelaki (---.---.123.202) 17 décembre 2006 11:54

Je crois volontiers ce que vous dites, mais le problème est le suivant : D’après mon expérience personnelle, je ne peux parler espéranto qu’avec une infime partie des personnes que je rencontre. Effectivement, le nombre d’espérantistes est important dans le monde, mais apprendre une langue pour discuter avec des personnes sur internet n’est pas intéressant. J’avais entendu parler des hôtes espérantophones, et je suis ravi de voir que cela existe réellement. Quant aux rencontres de jeunes, je trouve cela constructif. Mais je n’ai jamais envisagé de voyager à travers le monde, d’héberger des étrangers ou de participer à des rencontres. Pour moi, apprendre l’espéranto n’apporterait rien. Cela pour dire deux choses :
- Dans l’état actuel des choses, l’étude de cette langue n’est pas très utile
- Il y a un problème de diffusion et d’information

Quant aux linguistes, je pense que ce ne sont pas ceux qui étudient qui prennent les décisions. Je fais de la musique et mon chef d’orchestre est musicologue. Lors de mes discussions avec lui, je me rends compte qu’il n’y a pas de rapport entre leur étude et les décisions qui sont prises quant à l’enseignement de la musique. De plus, il connaît, car c’est son métier, la plupart des types de musiques, leur histoire, même si il ne les apprécie pas. Et puis vous dites vous-même que c’est l’état qui est la cause de l’absence de l’espéranto dans l’enseignement.

Pour la France réfractaire, j’ai surtout voulu dire que la population était aussi, sinon plus, réfractaire que les dirigeants. Je ne pensais pas spécialement à l’espéranto.


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