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Commentaire de Herbert Sogno

sur La corrida est un triple symbole


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Herbert Sogno Herbert Sogno 29 avril 2010 09:52

Désolé d’être stupide mais vous vous trompez par paresse de votre réflexion ; au contraire, tout est lié et c’est parce que ça ne saute pas yeux que je brûlais d’écrire cet article, auquel je n’attribue pas du génie, mais du fond et de l’importance. Tout est déjà dans le texte et ce qui fait sa longueur vient de ma volonté de bien expliquer mais je veux bien recommencer pour vous : une société vit suivant des valeurs plus ou moins consensuelles, plus ou moins fluctuantes, et qui s’influencent mutuellement les unes les autres en fonction des médias, des crises, des corporatismes en conflit, des forces au pouvoir etc...
Maintenir la corrida dans le statut d’activité anodine affecte dans l’inconscient collectif à l’animal une image d’objet sur lequel on a droit de mort sans compter, puisque même sans objet utilitariste, il est imposé comme loisible de lui infliger cette mort avec souffrance. L’acceptation, la revendication et l’affichage de cette image sont très démobilisantes pour les sociétés, dans l’émancipation et la fructification des pauvres et faibles fibres qu’elles recèlent qui se débattent pour empêcher la disparition du patrimoine naturel. Dire stop à la corrida, c’est aussi affirmer : le vivant non humain compte pas pour du beurre ; ça participe d’une prise ce conscience collective, d’une valorisation de la vie dans le non humain.

Pour le 3è volet, comme vous l’avez certainement compris sans le reconnaitre, j’ai évoqué les justes pour introduire la notion d’altérité, biais par lequel je définis le mal par un de ses aspects les plus importants. Il n’y a pas de comparaison, mais un raisonnement. Je n’ai pas cherché pas à définir une échelle du mal et placer deux crimes sur un même barreau de cette échelle. La seule gradation que j’ai introduite est celle de l’altérité dans le cercle d’empathie avec l’animal sensible à son extrêmeité, qui de fait incarne au mieux l’altérité.

Et je cèderai pas à votre sophisme de choisir entre la peste et le choléra.

Je considère bien que vous m’avez peut-être taxé de stupidité avec un peu de rancune parce que j’ai évoqué vos énormités mais je vous rappelle que vous avez présenté l’audacieux talent de conclure de mon article, et de votre incurable tentation de me faire aboutir à des contradictions que je serais contre la protection des espèces par l’homme ( sic ! ).

Mais je ne voudrais pas qu’on s’enfonce dans un dialogue de sourd et me réserve le droit, selon son contenu, de vous laisser le dernier mot - profitez-en bien.


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