Donc si je vous suis bien, certains métiers sont plus dignes que d’autres de faire une formation. A aucun moment je n’écris que c’est aux « services de l’Etat » de résoudre ce type de problème. Mais l’accès à la formation est considéré (sans doute à raison d’ailleurs) comme un élément à favoriser pour lutter contre le chômage. Or à votre avis, est-il vraiment aisé de se former tout en menant une recherche active d’emploi ? Et pendant que vous vous formez, il faut bien vivre me semble-t-il. Vous allez me dire que les allocations chômage sont là pour ça. Je vous rappelle quand même qu’elles correspondent en gros à 60% du salaire de référence. Quand il s’agit du Smic, je vous laisse faire le calcul...
Concernant votre deuxième remarque, j’avoue que les bras m’en tombent. Donc selon vous, c’est uniquement par mauvaise volonté qu’elle ne donne pas suite à cette proposition de vendeur en articles de sports ? Je ne sais pas si vous l’avez déjà remarqué, mais les gens qui achètent une paire de basket, une raquette de tennis ou je ne sais quoi d’autres demandent souvent un conseil, un avis sur les différents articles en magasin. Il me semble assez évident qu’une personne qui n’y connaît rien pourra difficilement faire le job. Mais vous avez sans doute raison : pour réduire efficacement le chômage, le mieux est sans doute d’obliger les chômeurs à accepter n’importe quel boulot, y compris ceux pour lesquels ils n’ont ni formation, ni expérience...
Quant à votre dernière remarque, faire l’amalgame entre « l’assistance publique » et l’aide aux chômeurs, c’est tout simplement puant de mépris et d’ignorance.