@l’auteur
Faute de temps ici (j’essaierai d’y revenir plus tard), je ne peux commenter l’ensemble de l’article, qui, mis à part ses aspects engagés, apporte nombre d’informations pertinentes.
Je souhaite cependant vous inciter, ainsi que les journalistes qui le lirait, à une caution légitime.
Non, le monde scientifique n’est pas unanime sur l’impact éventuel de l’accroissement des gaz à effets de serre sur le climat. Il y ajuste unanimité pour dire que, oui, il y a un fort accroissement de ces gaz, et que oui, on sait qu’ils ont un effet sur le climat d’après les études paléoclimatiques. Mais l’amplitude est inconnue, et les phénomènes, qui s’imbriquent les uns dans les autres, incroyablemetn complexes.
Je suis aussi bien moins pessimiste que vous sur l’impact d’un éventuel changement climatique, sauf effet extrêmement rapide (en quelques années, mais improbable), sur l’humanité. L’homme a prouvé son extraordinaire adaptabilité, et se retrouve sous tous les climats, sans exception...
A mes yeux, le problème se situe donc en priorité pour les populations « à risque » du tiers monde, bien plus que pour les pays développés qui peuvent adapter leur mode de vie au climat.
Quant à la biodiversité, c’est là aussi un problème complexe, mais l’éventuel changement de climat a un impact infiniment moindre que la destruction par l’homme de zones sensibles pour son utilisation, et par la pollution toujours plus importante de nos milieux.