mais non, mais non, qu’est-ce que c’est que ces questions de programmes « limités en nombre » — précisément, ils ne sont pas limités en nombre, et la distribution Debian en offre 15.000 environ, (plus en fait) avec un support quasi quotidien. Le pb avec Linux, c’est qu’il faut s’adapter à un autre monde, puisqu’il ne s’agit plus de pousser sur le bon clic de souris et obtenir. Comptez trois ou quatre mois avant de commencer à « surfer avec le système et tous ses composants » , je ne dis pas surfer sur le web, car là c’est immédiat, bien sûr. Linux Ubuntu, Kubuntu et autres sont livrés avec l’essentiel (et plus pour travailler). je viens de Windows, comme beaucoup de gens, et je pense que Linux, (dans lequel on peut TOUT reconfigurer de A à Z) est un petit miracle d’invention. Pour avoir une idée de ce que c’est, je recommande les sites grâce auxquels j’ai fait mes premiers pas : LeSiteduZero, qui apprend à partitionner son disque, à installer, désinstaller, etc. ubuntu-org.fr, le grand salon où on vous répond pile poil sur le moindre sujet. pour le dernière version en date, c’est sur ubuntu-org.fr, on trouve la version dans un carré violet mauve, on clique, on télécharge (deux minutes) et on grave l’IMAGE ISO — ensuite on configure son BIOS d’ordinateur pour Booter sur CD-ROM, on colle le disque dans le tiroir, et Ubunu se lance en passant au-dessus de Windows sans y toucher (choisir Essayer sans l’installer et RIEN d’AUTRE !!!) ; ensuite il y a aussi Commentcamarche où ils sont très bons également. La plupart des questions ont forcément été posées avant nous par d’autres. sinon, il y a « Ubuntu facile », sur le site de l’éditeur Framasoft, (300 pages) téléchargeable gratuitement. Mais Ubuntu au début n’est pas facile. Heureusement, il y a les INSTALL PARTY « (ties » pour respecter le pluriel), soirée d’animation où on vient avec son portable ou sa tour, et où des gens vous installent le système. la prochaine 29 et 30 mai cité des sciences de La Villette. Des clubs Linux dans chaque région de France, des événements quasiment tout le temps.
Si on est pas curieux d’informatique, si on est du genre à chercher son téléphone portable (j’ai vu ça !) quand on a crevé une roue de bicyclette en pleine campagne loin de tout, et si on a pas sauvegardé ses données soigneusement, mieux vaut hésiter avant de se lancer. A noter qu’une imprimante canon ne se pliera jamais à Linux, et que j’ai dû échanger la mienne avec celle d’un copain. Pour le reste : 10, 20, 30 programmes pour visionner ses photos, bon, mais vous n’avez pas besoin de 60.000 programmes. Et c’est vrai, pas de virus, des mots de passe système en sous-couche, une commande « tueuse » qui fait quitter si jamais on plante (très, très rare), l’appareil photo reconnu sans pilote, la webcam pareil. On comprend que malgré de débuts difficiles on soit quand même séduit. J’espère avoir bien fait comprendre que ce n’est pas simple, et que la première chose à acheter est un gros cahier à spirale. Interessez vous à savoir si vous ne voudriez pas essayer et reflechissez-y pendant une bonne quinzaine. Et soyez hyper prudents, même si je dois me répéter, car ce sont deux mondes où les implications de l’utilisateur sont radicalement différentes.Pour avoir une tête de mule qui ne renonce jamais, y a pas de site...