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Commentaire de ZEN

sur Crise de l'euro : l'engrenage infernal est en marche


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ZEN ZEN 3 mai 2010 13:41

Reboul a raison de signaler que l’Allemagne, entre autres, n’aide la Grèce que par intérêt et par peur

Les égoïsmes nationaux risquent de prendre le dessus, révélant la faiblesse structurelle de l’Europe...et du système bancaire allemand, à la faveur de la crise
["...
plusieurs banques allemandes sont particulièrement exposées en Grèce, dont la Hypo Real Estate (HRE), à hauteur de 9,1 milliards d’euros, selon le Bafin.
HRE, qui a déjà subi des pertes massives du fait de la crise financière mondiale, a dû être nationalisée en juin.
Parmi d’autres banques très exposées en Grèce figurent la Commerzbank qui détiendrait 4,6 milliards d’euros d’obligations grecques, ainsi que les banques régionales LBBW (2,7 milliards d’euros d’obligations grecques) et Bayern LB (1,5 milliard d’euros d’obligations).
"]

-Une affaire allemande aussi ?

"..La politique d’austérité excessive menée en Allemagne depuis le début des années 2000, sous la houlette notamment du social-démocrate Gerhard Schröder, porte une lourde responsabilité dans les difficultés actuelles de la zone.
Compte tenu du poids de l’économie allemande, un quart de la zone euro, sa très faible croissance depuis dix ans a plombé ses voisins, contribuant notablement à la dérive des comptes publics des autres pays.Cette politique trop restrictive, logiquement associée à une inflation très basse, a également empêché la Banque centrale d’augmenter ses taux d’intérêt pour calmer la surchauffe qui se produisait parallèlement en Espagne, en Irlande, au Portugal et en Grèce, du fait de taux d’intérêt réels trop faibles.
Enfin, cette austérité excessive s’est traduite par des excédents commerciaux colossaux : 166 milliards d’euro soit 6,6 % du PIB en 2008. Des excédents réalisés aux deux tiers en Europe : en ne consommant pas assez, votre pays a posé depuis dix ans, le même type de problèmes à ses voisins que la Chine au monde

Les Européens tentent (en effet) d’imposer aux Grecs des mesures d’austérité de plus en plus draconiennes, sans leur apporter en contrepartie les prêts à bas taux d’intérêt que le FMI leur consentirait. Du coup, les Grecs sont obligés d’emprunter à des taux très élevés et le consensus qui s’était établi en Grèce autour des mesures d’austérité vacille.
Avec au bout du compte le risque d’une explosion sociale et d’une victoire des spéculateurs entraînant par contagion la chute du Portugal puis de l’Espagne…
"
(G.Duval)
-Un contentieux qui refait surface ?
-
Entre les Grecs et le mark, l’Allemagne choisit… le mark


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