Une fois de plus voilà un auteur qui pointe du doigt les déséquilibres économiques causés par les importations-exportations. On y vient, même si cela a pris du temps.
Le commerce international est la onzième plaie d’Egypte. Il faut lutter contre si l’on veut un développement durable des économies quelles qu’elles soient. On y perd notre savoir-faire, notre épargne et nos emplois. Il conduit à la spécialisation des nations, c’est à dire à la dépendance de forces que personne ne contrôle. C’est une forme moderne de servage. Les seuls qui y trouvent un intérêt sont les grands marchands internationaux.
L’effet pervers de l’ouverture des frontières à laquelle nous ont forcé les députés est qu’une entreprise qui souhaite encore produire en France ne peut le faire qu’au prix d’une augmentation de la productivité ce qui signifie le remplacement des hommes par des machines, le remplacement des salaires par des intérêts bancaires. On a tout faux sur tout la ligne, de a à z, du début jusqu’à la fin.
Les pays sous-développés souffrent également du commerce international car il restreint leur industrie locale à des productions pour l’export qui bien souvent n’ont pas d’intérêt pour les habitants, et ce au détriment d’industries diversifiées ou vivrières qui répondrait aux besoins de la population. Il crée des pénuries de denrées sur les marchés locaux car elles partent toutes à l’export. La contrainte d’importation détaxée met en ruine toute industrie locale qui n’a pas les moyens d’atteindre le seuil de productivité de celles dont ils importent les produits.
La crise hypothécaire américaine est l’aboutissement de la désindustrialisation forcenée des USA depuis Reagan. La chute de General Motors restera gravée dans l’histoire comme la chute de Troie dans l’Antiquité. C’est la fin d’un monde.
Les idéologies dévastatrices comme la notion d’humanité, l’universalisme de la démocratie, le libre-échange, la libre circulation des biens et des personnes (je parle du monde du travail) ou encore celle du monde-petit-village conduisent toutes à notre ruine.
Le commerce international doit être limité à un commerce de complément et ne pas devenir un commerce de remplacement. Rien n’est inéluctabe. L’économie sereine est encore à notre portée mais il faudrait commencer par se remuer le c.. lors des élections.
Pour en revenir à l’Allemagne, celle-ci est bonne payeuse. Il suffit de la culpabiliser à mort et elle se laisse traire comme une vache.