Pourtant le Vrai Voltaire est subjugué par l’Islam :
Le plus grand changement que l’opinion ait produit sur notre globe fut l’établissement de la religion de Mahomet. Ses musulmans, en moins d’un siècle, conquirent un empire plus vaste que l’empire romain. Cette révolution, si grande pour nous, n’est, à la vérité, que comme un atome qui a changé de place dans l’immensité des choses, et dans le nombre innombrable de mondes qui remplissent l’espace ; mais c’est au moins un événement qu’on doit regarder comme une des roues de la machine de l’univers, et comme un effet nécessaire des lois éternelles et immuables : car peut-il arriver quelque chose qui n’ait été déterminé par le Maître de toutes choses ? Rien n’est que ce qui doit être.
Comment peut-on imaginer qu’il y ait un ordre, et que tout ne soit pas la suite de cet ordre ? Comment l’éternel géomètre, ayant fabriqué le monde, peut-il y avoir, dans son ouvrage, un seul point hors de la place assignée par cet artisan suprême ? On peut dire des mots contraires à cette vérité ; mais une opinion contraire, c’est ce que personne ne peut avoir quand il réfléchit.
La tolérance de l’Islam selon Voltaire :
« Sa religion est sage, sévère, chaste, et humaine : sage, puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystères ; sévère, puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient$ ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône bien plus rigoureusement que le voyage de la Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité la tolérance », « Il faut prendre un parti » (1772), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 28, chap, p. 547
Voltaire,l’Islam et les femmes dans dictionnaire philosophique :
Ce fut principalement contre les Turcs devenus mahométans que nos moines écrivirent tant de livres, lorsqu’on ne pouvait guère répondre autrement aux conquérants de Constantinople. Nos auteurs, qui sont en beaucoup plus grand nombre que les janissaires, n’eurent pas beaucoup de peine à mettre nos femmes dans leur parti : ils leur persuadèrent que Mahomet ne les regardait pas comme des animaux intelligents ; qu’elles étaient toutes esclaves par les lois de l’Alcoran ; qu’elles ne possédaient aucun bien dans ce monde, et que, dans l’autre, elles n’avaient aucune part au paradis. Tout cela est d’une fausseté évidente ; et tout cela a été cru fermement.
Il suffisait pourtant de lire le second et le quatrième sura(25) ou chapitre de l’Alcoran pour être détrompé ; on y trouverait les lois suivantes ; elles sont traduites également par du Ryer qui demeura longtemps à Constantinople, par Maracci qui n’y alla jamais, et par Sale qui vécut vingt-cinq ans parmi les Arabes.
Règlements de Mahomet sur les femmes
I. « N’épousez de femmes idolâtres que quand elles seront croyantes. Une servante musulmane vaut mieux que la plus grande dame idolâtre.
II. « Ceux qui font voeu de chasteté ayant des femmes, attendront quatre mois pour se déterminer.
Les femmes se comporteront envers leurs maris comme leurs maris envers elles.
III. « Vous pouvez faire un divorce deux fois avec votre femme ; mais à la troisième, si vous la renvoyez, c’est pour jamais ; ou vous la retiendrez avec humanité, ou vous la renverrez avec bonté. Il ne vous est pas permis de rien retenir de ce que vous lui avez donné.
IV. « Les honnêtes femmes sont obéissantes et attentives, même pendant l’absence de leurs maris. Si elles sont sages, gardes-vous de leur faire la moindre querelle ; s’il en arrive une, prenez un arbitre de votre famille et un de la sienne.
V. « Prenez une femme, ou deux, ou trois, ou quatre, et jamais davantage. Mais dans la crainte de ne pouvoir agir équitablement envers plusieurs, n’en prenez qu’une. Donnez-leur un douaire convenable ; ayez soin d’elles, ne leur parlez jamais qu’avec amitié....
VI. « Il ne vous est pas permis d’hériter de vos femmes contre leur gré, ni de les empêcher de se marier à d’autres après le divorce, pour vous emparer de leur douaire, à moins qu’elles n’aient été déclarées coupables de quelque crime.
« Si vous voulez quitter votre femme pour en prendre une autre, quand vous lui auriez donné la valeur d’un talent en mariage, ne prenez rien d’elle.
VII. « Il vous est permis d’épouser des esclaves, mais il est mieux de vous en abstenir.
VIII. « Une femme renvoyée est obligée d’allaiter son enfant pendant deux ans, et le père est obligé pendant ce temps-là de donner un entretien honnête selon sa condition. Si on sèvre l’enfant avant deux ans, il faut le consentement du père et de la mère. Si vous êtes obligé de le confier à une nourrice étrangère, vous la payerez raisonnablement. »
En voilà suffisamment pour réconcilier les femmes avec Mahomet.
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