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Commentaire de sisyphe

sur La France, tu l'as voulue, tu l'as eue, à présent elle est foutue !


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sisyphe sisyphe 6 mai 2010 10:49

Le sinistre Besson, appuyé par le petit Ubu de l’Elysée, a essayé d’embrouiller tout le monde avec le débat sur l’identité nationale, qui s’est, évidemment, transformé en boomerang, redonnant des couleurs aux joues des bas du Front.

Mais qu’est-ce que les banquiers, financiers, spéculateurs et grosses fortunes en ont à foutre d’être français ou non, puisque maintenant, les transactions, spéculations et autres magouilles se font au niveau international...

Le système financier libéral se contrefout des nationalités ; les pays et états sont ses dernières des préoccupations, et les derniers obstacles à sa toute-puissance.
Le nouveau monde friedmanien n’a qu’un but ; se débarrasser enfin des états, et de toute loi susceptible de le réguler, d ’ empêcher sa mise à sac et sa privatisation du monde.
Les élections sont, pour lui, un vestige désuet, qui n’est conservé que pour amuser la galerie, et laisser croire aux citoyens qu’ils ont encore un quelconque pouvoir sur leur destinée, quand tout se passe entre les cénacles de mafieux non élus, cooptés entre eux, et disposant de tous les pouvoirs.

Être Français ? La belle affaire !
Dans ce nouveau monde, on n’est ni français, ni grec, ni américain, ni chinois ; on est d’un côté du manche ou de l’autre.
On est dans la petite minorité qui se gave sur le dos des autres, qui joue le destin et le sort de la planète en fonction de ses intérêts financiers, ou.... on fait partie de la très grande majorité des exploités, des minables, de ceux qui n’ont d’autre intérêt que les richesses qu’ils produisent, pour qu’on puisse les leur prendre...

La « globalisation » a relégué aux poubelles de l’histoire les nationalités, les citoyens, les pays, les états, au profit d’un système dictatorial international, jamais atteint.
Croyez vous que les mafias se préoccupent de la nationalité de leurs exécutants ?
Elles ne considèrent que leur efficacité.

Le Café du commerce n’est plus que le dernier refuge des condamnés ; l’exutoire de leur misère, la soupape de sécurité destinée à empêcher l’explosion...

Nous ne sommes pas Français, ou Grecs, ou Portugais, ou Espagnols ; nous ne sommes plus que des individus, anonymes, un agglomérat de bêtes à traire, à tondre, à saigner, à égorger...

A moins d’une révolte, enfin ?


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