Je n’ai pas aimé cet article parce qu’il mélange les genres : il tape sur J.-L. Mélenchon de manière totalement gratuite, dans un contexte qui se prétend au dessus des partis.
J’ai relevé ceci : « Donc, la volonté est d’avoir des élus par tout les moyens, et qui vont s’acoquiner avec un PS défendeur des marchés, parce que le vrai problème est là, la dictature des marchés ! »
Question à l’auteur : Et c’est pour ça que vous accusez le PG et le RCF de parts fantoches ? Qu’est-ce que vous proposez ? Un parti des fourches et des lance-pierres pour attaquer l’Elysée et l’Assemblée nationale ?
Regardez ce qu’il se passe en Grèce : ne voyez vous pas que le pouvoir est entre les mains des banquiers ? A qui obéissent les gorces de l’ordre en Grèce, si ce n’est pas à la finance internationale ? La main qui donne est, dit-on, au dessus de la main qui reçoit : ce que proposent le PCF et le PG est précisément de sortir de cette spirale infernale, en redonnant le pouvoir à la nation contre les néo-pétainistes :
« La « rupture », c’est quoi ? Le démantèlement des acquis sociaux, le fait que les riches paient moins d’impôts, qu’on privatise de façon rampante l’université, qu’on donne les coudées franches aux affairistes. Cette façon de déguiser une soumission au capitalisme mondialisé en révolution nationale relève en soi du « pétainisme », au sens formel. » « De quoi Sarkozy est-il le nom ? », par Alain Badiou