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Commentaire de Voltaire

sur Cancer, de scandale en scandale


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Voltaire Voltaire 18 décembre 2006 17:02

Qui n’a pas, dasn son entourage proche, de famille ou d’amis ayant un cancer. Et qui, à partir d’un certain âge, n’a d’ailleurs pas de cancer lui-même.

A à peine 40 ans, j’ai échappé de peu à un cancer grâce à un examen de routine fait il y a quelques années, qui avait décelé un adénome qui n’aurait jamais dû se trouver là à mon âge. Et ma femme a sans doute sauvé la vie d’une collègue de travail en la forçant à consulter pour un grain de beauté qui devenait anormal.

Les cancers (car on ne devrait sans doute pas parler du cancer), sont une conséquence directe de la vie. Parceque notre matériel génétique est conçu pour muter, il mute, et quand il mute au mauvais endroit, cela induit des proliférations anormales de nos cellules, qui peuvent donner un cancer.

Bien sûr, il existe d’innombrables causes de cancer ; facteurs génétiques, environnementaux, modes de vie, produits chimiques, virus...

Cette multitude de causes, et cette multitude de cancers, le fait qu’ils ne réagissent pas de façon similaire aux traitements, que nous ne supportions pas de façon égale ces traitements, rend la lutte difficile, bien plus que ce que nous pensions il y a 30 ans.

Alors, même si, en moyenne, notre survie est plus grande qu’il y a 15-20 ans, nous mourrons toujours du cancer, et continuerons à en mourrir pendant très longtemps. N’oublions pas qu’avec l’âge, le risque d’erreur dans la division de nos cellules, comme celui de mutations néfastes, ne fait qu’augmenter. Plus nous vivons vieux, plus nos risques d’avoir un cancer sont important ( tous les hommes de plus de 80 ans ont un cancer de la prostate, simplement, il ne nous tue pas toujours...autre chose le fait avant).

Si ce risque existe, si les traitements qui progressent ne sont jamais suffisants, ce que nous pouvons en revanche demander, exiger, c’est la transparence dans ces traitements, l’honnêteté des médecins sur les risques et les effets secondaires, et leur humanité, ce qui est heureusement le cas la plupart du temps maintenant.


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