La crise de confiance que la bourse de NY a connu jeudi est symptomatique d’un manque général de confiance dans l’avenir du système. Les programmes informatiques sont créés par des informaticiens sur l’ordre des financiers qui en contrôlent les paramètres. Il semble certain que ces paramètres ont été durcis après la dernière crise car personne ne veut subir l’âpreté d’une dégringolade. Il faudrait mettre une taxe internationale sur le nombre de transactions spéculatives afin d’éviter que des petits fanfarons ne viennent perturber la bonne santé du marché. Oui aux investissements à long terme, non à la spéculation. Tout le monde y gagnerait sauf les spéculateurs, noeud du problème des bourses actuelles.
Il faudrait aussi taxer les prises de contrôle hostiles afin d’éviter la concentration des capitaux. Le marché fonctionne bien s’il a un grand nombre d’acheteurs et un grand nombre de vendeurs. Cela évite de se trouver dans un oligopole où des gens comme Warren Buffet peuvent faire la pluie et le beau temps sur de simples rumeurs d’investissement.
Vive le marché de concurrence pur et parfait.
Pierre Boisjoli
le conseiller divin
le seigneur des seigneurs
le roi des rois
le prince de la paix