« Originelles » : qui remonte a l’origine.
Je pense qu’il y avait a l’origine, dans la plupart des religions, un besoin de formaliser, de rendre manifeste, les règles simples de vie en communauté, de respect de l’autre - que j’appelle « humanisme ». Faire preuve d’empathie, reconnaitre a l’autre les même droit qu’a soit etc... (d’ou : ne pas voler, ne pas tuer, etc...). Ce message humaniste n’avait nul besoin d’etre pollue par l’invention d’une source divine. La raison et l’objectivité aurait amené aux mêmes conclusions.
Les mystifications qui ont suivi (la vie, les actes et paroles supposées des différents prophètes, créant ensuite une hiérarchie entre les peuples, élus ou non, entre les religions et finalement entre les hommes) avec le support d’une source de vérité ultime et non-critiquable (la voix de Dieu), en dehors de leurs aspects totalement irrationnels, n’ont été que sources de problème.
« Les guerres sont le but des religions » : non, vous avez raison, je me suis mal exprimé. Elles ne sont pas le « but », mais la conséquence évidente de ces textes qui laissent tous de grande marge d’interprétation. Il fallait lire « [...]dogmes utilisés par la suite pour [...] »
« asservissement » : quand on pretend retirer a l’homme la possibilité de reflechir par lui même (les textes ne se discutent pas), de découvrir par l’exercice du doute, par l’expérimentation et l’usage de la raison critique le monde qui l’entoure, j’appelle cela une forme d’asservissement.
Bref, je pense que vous avez parfaitement compris mon propos : honnies soient les religions.