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Commentaire de Paradisial

sur Islam : nulle contrainte en religion ?


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Paradisial Paradisial 10 mai 2010 19:07

Les versets que j’avais exploités (dans le post précédant) pour défendre la liberté de croire, contrairement à ce que certains pourraient aller imaginer (sous la pulsion des visions classiques et mensongères des auteurs islamophobes, qui se jouent de leur ignorance, ils ne sont pas tous mecquois, mais sont plutôt invariablement mecquois et médinois.

Après recoupement, en voici la restitution :

2:256 Médine

109:1-5 Mecque

6:38 Mecque

4:137-139 Médine

2:217 Médine

3:19 Médine

76:29 Médine

18:28 Médine

28:56 Mecque

5:99 Médine

29:18 Mecque

En fait, les versets parlant très très explicitement de liberté de croire sont autant mecquois que médinois, et quantitativement parlant, davantage plus médinois que mecquois.

Dire qu’il existait deux islam, un islam pacifique à la Mecque, doux et soft, puis un Islam belliqueux et guerrier à Médine, donc après l’hégire, là nous serions en face au plus grand classique des mensonges sans cesse répété par les islamophobes, et par lequel les petits perroquets dévoilent leur très grande et crasse ignorance de l’Islam.

L’Islam a été de tout temps constant. Il n’existe pas avant l’hégire et après l’hégir deux islam, mais UN SEUL ISLAM, UN ET INDIVISIBLE.

L’Islam dans sa phase mecquoise (13 années de révélation) se souciait de spiritualité, de définition des essences de Dieu, de répondre aux questions existentielles de l’homme, de conter les morales sortant des histoires des prophètes.

L’Islam dans sa phase médinoise (10 années de révélation) n’est non plus point différent. C’était le même. C’était constant. Rien n’avait changé. Il y avait le même genre de questions et encore davantage de réponses. Par contre, un seul élément s’était adjoint, à savoir : l’aspect constitutionnellement politique de la société islamique, à travers quelques questions/réponses juridiques.

Ce second volet de l’Islam ne révèle pas une migration de la douceur à la force (comme le prétendent les détracteurs) mais tout simplement accompagne la fondation du naissant Etat Islamique que venait d’initier le prophète. Cet aspect juridique réglementait les contrats et les règles du commerce, les affaires patrimoniales, la justice, l’administration et la finance publique .... mais aussi la protection armée (comme toute constitution d’un pays le prévoit également).


Or, le prophète, qu’il ait été à la Mecque ou à Médine il n’avait été cessé d’être attaqué et combattu.

Pire encore, une fois le prophète migrant à Médine (450 km de la Mecque), les koreichites de la Mecque avaient tout fait pour tenter de liquider Muhammad et la nouvelle société musulmane qui était en naissance, une fois pour toute (d’ailleurs, le prophète n’avait émigré que lorsque les mecquois s’étaient résolu définitivement à le tuer).

Le prophète donc avait été combattu et lui-même s’était défendu. D’ailleurs, toutes ses batailles étaient défensives ou pour corriger des torts assénés aux musulmans en cas de rupture de pactes de trêves.

Et c’est dans ce contexte là UNIQUEMENT que l’on rencontre les versets guerriers du Coran (situés tous dans un cadre défensif), qui eux régentent la guerre, d’ailleurs tout comme toute constitution d’un pays régente celle-ci en ce genre de situations (disais-je).

Bah, que croyiez-vous ?! Qu’après 13 années de persécution, il fallait en terminer au bout en se laissant massacrer ?!!

Réponse :

Quand les musulmans rentrèrent à la Mecque, ils la conquirent sans l’effusion de la moindre goutte de sang.


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