@Deneb
Notre faible d’esprit local,n’a pas conscience que le racisme est le fruit de la matrice intellectuelle des élites pseudo républicaines,il tire sa source dans l’entreprise coloniale Française et ses diverses aventures notamment en Indochine en Algérie mais aussi dans tous les pays anciennement colonisés.Les massacres coloniaux donnent la mesure de la grandeur de l’oeuvre émancipatrice Française,Sétif et Madagascar sont là pour en témoigner,la construction d’un racisme populaire tire sa source de ces événements fondateurs ayant fortement imprégnés l’inconscient collectif.
Pour répondre au gus du dessus,les crimes racistes des années 1970 1980 ont été perpétrés dans une période ou la visibilité de la religion était quasi nulle,ces interprétations sont donc sans fondement aucun.
Arabicides
de Fausto
Giudice (Auteur)
"Ce livre rare d’un journaliste militant et d’investigation retrace 21
ans d’histoire française à travers 350 affaires d’arabicides,
c’est-à-dire de meurtres d’Arabes. Une période balisée par deux
événements historiques : la Guerre d’Algérie et la première Guerre du
Golfe, aux cours desquelles l’arabicide de masse fut une activité de
fait légitimée.
Présentation du livre :
Force est de le constater : on a pu, dans la France de l’après-68,
tuer impunément des Arabes. Souvent traité par la justice comme un
« accident du travail » ou de la circulation, l’arabicide a bénéficié
d’une jurisprudence de fait le transformant en simple délit Cause
première des révoltes des « Beurs », puis de l’embrasement des banlieues,
la banalisation des arabicides est l’aspect le plus dur de la "question
de l’immigration".
Il fallait enquêter sur ces « gestes obscurs » qui jettent une lumière
crue sur la société française, les extraire de la chronique lassante,
et répétitive des faits divers pour leur donner un statut. En
reconstituant cette longue série de meurtres d’Arabes - plus de deux
cents en vingt ans - Fausto Giudice a cherché à en élucider les
ressorts, les suites et les implications. La chronique commence en 1971,
avec le meurtre du jeune Algérien Djilali Ben Ali à la Goutte-d’Or.
Elle s’achève près d’Angoulême, par la mort commune de Mustapha
Assouana, jeune Français musulman et Mohamed Daoudi, jeune Marocain, en
1991. Entre ces deux dates, se déroule une dramaturgie aux nombreux
acteurs, reconstituée par l’auteur.
Comment et pourquoi l’arabicide s’est-il à ce point banalisé ? Fausto
Giudice propose une réponse : la V" République repose sur un crime
fondateur, l’arabicide de masse, commis tout au long de la guerre
d’Algérie, jusque dans les rues de Paris. Ses auteurs et ses
responsables ont bénéficié d’une impunité totale, par le jeu des
amnisties. Ce fut là le plus formidable encouragement à répéter en temps
de paix, sur une échelle réduite, ce que militaires, policiers et
« simples particuliers » avaient fait en temps de guerre.
"