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Commentaire de Xavier

sur Lettre ouverte aux journalistes à propos du réchauffement climatique


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Xavier (---.---.148.35) 18 décembre 2006 19:55

Voltaire a dit : Je suis aussi bien moins pessimiste que vous sur l’impact d’un éventuel changement climatique, sauf effet extrêmement rapide (en quelques années, mais improbable), sur l’humanité. L’homme a prouvé son extraordinaire adaptabilité, et se retrouve sous tous les climats, sans exception... Vous parlez de l’adaptabilité dont l’homme a fait preuve pour s’installer sous toutes les latitudes, mais j’ai l’impression que vous ne parlez pas de la même chose que l’auteur de l’article. Lui parle de la fin de nos civilisations modernes, tandis que vous semblez parler de l’extinction d’homo sapiens. En ce qui me concerne, je ne suis pas très emballé par un retour à l’age de pierre.

Vous supposez improbable un changement climatique brutal (= en quelques années). De combien d’années parlez-vous ? 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? J’ai personnellement observé une évolution du climat (en sud-bretagne, en ce qui me concerne) ces 20 dernières années. Vous semblez également ignorer (volontairement ou pas) les changements brutaux qu’entrainerait l’arrêt du Gulf Stream, hypothèse tout à fait crédible du fait de la fonte des glaces. New York, qui se trouve au sud que Paris, est ralentie par d’abondantes chutes de neige tous les ans. Quelles conséquences (de ces changements) envisager à l’échelle planétaire ? La biodiversité joue aussi un role fondamental sur nos modes de vie. La presse belge évoquait récemment les risques que des pesticides trop puissant nous font courir via la destruction des populations d’abeilles.

Je ne veux pas passer pour l’un de ces fanatiques écolos (que je ne suis pas). Mais je crains le retour de baton qu’on va se prendre après avoir trop longtemps scandé qu’on ne croyait pas aux bouleversements climatiques. Après toutes ces années de stoicisme, nos scientifiques ont réussi à établir un certain consensus qui confirme les pires craintes que nous avons depuis des décennies. Il est temps d’arrêter nos conneries.


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