Pour simplifier les choses, les critiques du duo Harrit-Jones ont pris pour postulat de base que les échantillons venaient bien du 11/9 et n’ont pas été trafiqués.
" La séparation des composants, en utilisant de la cétone
éthylique méthylique, a démontré la présence d’aluminium élémentaire.« : c’est un des premiers points douteux. Les analyses spectrales sont démontré que l’aluminium trouvé n’était pas à l’état élémentaire, mais combiné avec du silicium.
De plus, dans la nanothermite, la vraie, l’aluminium recouvre les particules de fer. Ce n’est pas le cas ici.
»Une fois mis à feu dans un dispositif de DSC, les
morceaux montrent des pics exothermiques importants mais étroits se
produisant à environ 430°C, loin au-dessous de la température
d’inflammation normale du thermite conventionnel." : le problème, encore une fois, avec le test DSC, est que pour éviter une réaction parasite avec l’oxygène, il doit être testé en milieu neutre. Cela n’a pas été fait. Même un étudiant en chimie ne fait pas une bourde pareille.
Autre argument en défaveur de la thèse de Harrit : les quantités d’énergie dégagées apparaissent entre 3 et 5 fois moins importantes que de la véritable nanothermite.
Il y a beaucoup d’autres points, qui sont dévellopés ici : L’IMPOSTURE
DE LA
NANO-THERMITE
C’est un document clair, complet, et surtout accessible. Même une buse en chimie comme moi a tout compris.