@Bulgroz
Votre commentaire est tendancieux et manipulateur, à moins que vous ne soyez un inculte incapable de lire, c’est à dire de comprendre un texte.
les statistiques que vous donnez, concernent la pauvreté selon l’origine géographique, à savoir les personnes ou les ménages qui ont moins de 60% de revenu médiane, ce seuil est de 908€, ou 50% de revenu médiane et dans ce cas le seuil est de 757€ par mois et pour une personne. (ce tableau figure également dans l’étude citée dans la note n°116).
Ces seuils vous placent dans la pauvreté mais ne vous ouvrent pas pour autant des droits à des prestations sociales.
Il y a un nombre de gens, immigrés ou pas qui sont dans la pauvrété mais qui ne bénéficient pas d’aides. Celles-ci sont conditionnées par un seuil de ressources.
les statistiques que vous avez citées concernent la pauvrété et non les aides sociales accordées aux immigrés.
Le rapport sur lequel vous vous appuyez renvoie à cette étude, en bas de page N°116 « De même, l’enquête menée par la DREES en 2006 permet pour la première fois d’informer sur le poids au sein des principaux minima sociaux (RMI, ASS API) des immigrés et des descendants d’immigrés comparativement aux Français d’origine. Elle permet de renseigner, pour les allocataires du RMI, sur le rôle joué par l’accompagnement et sur leur devenir à la sortie de ce minima116 ».
et bien, la note indique la référence et je vous donne le lien
http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125684f005898f3/0f07589d 58dce317c12576fe003779c9/$FILE/PSF99-1-DidierGelot%20et%20ClaudeMinni.pdf
et elle est beaucoup plus nuancée que ce que laisse entendre votre commentaire. Et elle a été faite sur un échantillon, donc elle est imparfaite.
Ce que je déduis de votre commentaire, c’est qu’il est orienté, et ne fait nullement acte de débat. Vous prenez des chiffres, vous les sortez de leur contexte pour dire que les immigrés profitent plus que les nationaux des aides sociales. Et le reste de l’étude qui parle de difficultés plus grandes de ces populations qu’est ce que vous en faites. Cette étude analysait également d’autres publics, en fonction du sexe (homme/femme), diplôme, l’âge etc. Mais visiblement, un seul aspect vous obssède.
l’auteur parle d’une réalité avec ses mots et ses phrases, il la traduit très bien. Mais certains le prennent de haut, comme si la pauvreté, le chômage, le social ne peut être abordés que par un sociologue, un philosophe, un journaliste, bref, un diplômé. C’est ni plus ni moins que de pédantisme. Sa démonstration est concrète et ne souffre pas de théorisation inutile.