• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de yvesduc

sur Chateaux de cartes (Epilogue 4/4) : Rois de pique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

yvesduc 14 mai 2010 22:51
Moui, je vois, la posture du déni systématique...

Je peux jouer aussi ? « Il n’y a jamais eu de feu. Il n’y a aucune preuve qu’il y ait eu du feu. Personne n’a jamais témoigné où que ce soit qu’il y ait eu du feu. Les flammes sont celles émises par les charges de découpe. Le kérosène a brûlé exclusivement à l’extérieur. » Surpris ? C’est pourtant de cette façon que le NIST traite la DC ! Textuellement ! Je cite : « In summary, NIST found no corroborating evidence for alternative hypotheses suggesting that the WTC towers were brought down by controlled demolition (...) » (dans sa FAQ). Notez l’usage du terme « no » (c’est-à-dire « aucun ») ; le NIST n’a pas écrit « not enough » (« pas suffisamment ») ou autre chose du même genre. Par conséquent, la remarquable ressemblance avec une démolition contrôlée « n’est » pas, selon le NIST ! Elle n’existe pas, vous avez mal vu... Attention, le syndrome du déni de réalité vous contamine aussi...

Mais revenons à nos moutons. Vous devriez vous intéresser aux lanceurs d’alertes et aux problèmes auxquels ils sont confrontés, Daniel Ellsberg par exemple. Procès, menace de longues peines de prison, campagnes de presse hostiles... Il faut un courage phénoménal. Vous n’avez peut-être pas vu non plus le documentaire du CIT où un témoin qui se contredit est manifestement mort de trouille. Penser que tout témoin remue ciel et terre pour faire entendre sa voix est naïf.

Une petite colère de notre nano-président et nos journalistes rentrent dans leur coquille. Alors pensez, Cheney et ses tueurs...

Bien sûr, les Tours Jumelles étaient les seuls bureaux du monde occupés jour et nuit, semaine et week-end, jours feriés inclus. Des bourreaux de travail, ces américains. Et aussi les seuls bureaux du monde sans travaux ! Les tours s’auto-entretenaient, comme les Transformers sans doute ? À moins, suis-je bête, que les américains soient de tels bourreaux de travail qu’ils ne voient même pas les ouvriers passer ?

Encore une fois, l’essentiel de la pose peut être réalisé par des sous-traitants ignorant de quoi il s’agit. Ensuite, et bien demandez à des membres des services secrets s’ils arriveraient, avec la complicité du maître des lieux et du gouvernement US, et un budget illimité, à introduire ces fameux explosifs. Ils vous répondront probablement que oui.

Avec le raisonnement inverse, attention ! Une minuscule difficulté surgit mais alors, oh, vraiment toute petite... En effet, dans ce cas, les attentats sont tout simplement IMPOSSIBLES puisque la sécurité aérienne aurait pu (et dû) arrêter les avions. Alors, monsieur l’auteur ? « Les attentats n’ont pas eu lieu ! J’en ai la preuve ! Si des avions de ligne avaient essayé de frapper des grandes villes américaines, la sécurité aérienne les en aurait empêchés ! Il aurait été impossible de franchir une telle barrière ! L’enquête doit exclure ce genre de scénario non plausible ! » J’espère que votre fiabilité humaine n’est pas à géométrie variable ?

Pour le précédent, je vais être généreux : n’importe quelle cause est permise dès lors qu’elle est irrégulière à l’échelle du bâtiment (un tremblement de terre par exemple ne répond pas à cette condition, mais produit néanmoins un effondrement asymétrique la plupart du temps). Trouvez-moi UN SEUL cas de bâtiment abîmé irrégulièrement (par un feu, un accident, un attentat, une collision, une mauvaise conception, etc.) s’effondrant symétriquement. Vous savez, la 2CV dans Le corniaud était un gag soigneusement préparé... Quand on tape le pare-choc, en général ça ne produit ce genre d’accident bien propre où les 4 ailes et les 4 portières se retrouvent sagement alignées sur le sol... Le gag a été réalisé grâce à des boulons explosifs déclenchés de façon synchronisée... Alors, trouvez-moi UN SEUL précédent d’une telle chose dans le domaine du bâtiment et surtout, expliquez-moi le mécanisme par lequel une rupture en un point A entraîne la rupture instantanée de tous les autres points, même à des dizaines de mètres, et ce alors que TOUS les cas de figure existants montrent qu’aucun mécanisme de cette sorte n’existe... Expliquez-moi pourquoi ce soit-disant mécanisme ne s’est pas déclenché dès l’impact... Peut-être parce qu’une structure est faite pour RÉSISTER, non ? Et de ça, par contre, vous trouverez une foule d’exemples... Vraiment une foule... En acier comme en béton. L’attentat d’Oklahoma City par exemple, ou bien ce hangar en acier... Vous voyez sur ces 2 images qu’une partie est tombée et que ça n’empêche pas le reste de tenir debout. Alors, où est ce mécanisme de « propagation de la défaillance » ? Où est-il ??? Avez-vous jamais vu ça ??? Où est l’ingénieur qui a conçu ce mécanisme ??? Comment s’y est-il pris ? Marrant que vous acceptiez sans broncher un phénomène nouveau et unique dans l’histoire de la construction, inexplicable et expliqué, alors que la DC produit couramment ce genre de chose et que vous hurliez lorsqu’on demande simplement une enquête sur cette hypothèse... En parfait devin (et c’est vrai, à ReOpen911 nous ne sommes pas devins, ça nous handicape pas mal), vous préférez préjuger des résultats d’une enquête qui n’a pas eu lieu et, par exemple, affirmer qu’il est impossible d’introduire des explosifs avant l’enquête du FBI. J’envie vos certitudes ; plus modestement je demande une enquête...

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès