Pour ma part, j’ai assez perdu de temps avec quelqu’un qui, visiblement, ne connait pas grand chose à la peinture, mais s’érige en spécialiste...
Baeder, Blackwell, Cottingham, Estes, Goings, Hanson, Kacere and McLean
à la galerie du 7 septembre au 1er octobre 2005
à la FIAC du 5 au 10 octobre 2005
Cette exposition de groupe fait suite à une série d’expositions personnelles d’artistes hyperréalistes américains, organisées par Patrice Trigano depuis 2003 et prolongera celle qui aura lieu à la galerie du 7 septembre au 1er octobre 2005.
À la recherche d’une distanciation vis-à-vis du réel, les hyperréalistes ont pour source commune d’inspiration l’image photographique. Profondément attachés aux objets et mode de vie de la société américaine, les hyperréalistes témoignent à travers les scènes les plus banales de la vie quotidienne d’un monde moderne en perpétuelle mutation.
Inscrits dans la lignée des grands peintres réalistes américains comme George Bellows, Charles Sheeler et Edward Hopper, les artistes hyperréalistes apparaissent aujourd’hui comme faisant partie d’un des mouvements phares de l’histoire de l’art.
Ultra moderne solitude
Edward Hopper a été un des premiers peintres américains à faire de l’« american way of life » à la fois le contenu et le prétexte d’un vocabulaire pictural nouveau, Hopper marquera durablement le réalisme américain, mais aussi les artistes du pop art et de l’hyperréalisme. Jetant un regard apparemment objectif et froid sur la société américaine de l’entre-deux-guerres, il s’attache en fait à souligner la solitude de l’individu dans les grandes villes, mais aussi dans son intimité. Le tableau ici reproduit pour l’occasion doit figurer dans une garçonnière sur deux en Belgique, parmi la masse indistincte de bipède volubile que composent les célibataires de tous horizons.
Ses cadrages sont souvent inspirés de ceux du cinéma, qu’il met en abîme en offrant des scènes vues de l’intérieur, ou de l’extérieur d’une fenêtre. De petits groupes de gens semblent d’autant plus isolés qu’ils sont représentés dans des endroits habituellement remplis, et dès lors étrangement désertés : cinémas, bars, métro, bureaux, rue la nuit dans Rôdeurs nocturnes (Nighthawks, 1942). Quel bonheur pour l’esthète de voir les couleurs vivement contrastées, la lumière toujours crue soulignant les lignes géométriques de l’architecture et le sujet qui semble prétexte à structurer le tableau par la réduction des détails… on dirait qu’il a inspirer la ballade de Jim à Souchon.
18/05 06:04 - barbouse, KECK Mickaël
merci morice pour l’info, frazetta, avec royo, était le plus inspirant des dessinateur HF (...)
18/05 02:50 - morice
merci morice de reconnaitre enfin que les arabes qui ne sont pas PHENICIENS ne sont pas chez (...)
18/05 02:46 - morice
18/05 00:10 - morice
le rapport avec Frazetta ? Non, alors : DEHORS, ras le bol c’est 20 fois par jour depuis (...)
18/05 00:07 - morice
18/05 00:06 - morice
merde à Dresde aussi ils en ont un http://fr.news.yahoo.com/76/20100517/tsc-un-castor-bloque-la-con
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