Je suis désolé d’avoir choqué vos convictions économiques en qualifiant Artus de libéral... Il se trouve que j’ai fâcheusement tendance à taxer de « libéraux » tous les accompagnateurs du capitalisme, quelle que soit la couleur de leurs poils. Le titre que j’ai choisi — un peu dans la précipitation, je l’admets — n’est pas très heureux si l’on s’amuse à jouer sur les mots et si l’on s’en tient comme vous à une définition rigoureuse du mot « libéral »... Cependant, je m’en voudrais si mon manque total d’intérêt pour ces personnages vous perturbait au point d’en occulter le contenu de mon « article ».
Le fait est que ce personnage, que Ethers (voir son commentaire) situe « dans la droite ligne de la pensée économique du PS », préconise une solution qui est loin d’être celle des « socialistes » — à moins que le vent ait tourné... — et qui n’a pas très souvent la possibilité d’être exprimée dans les médias. Comme il est plutôt rare de voir des « experts » issus de gros groupes financiers donner raison à des revendications constamment mises sur la table par la gauche anticapitaliste, j’ai cru bon de faire circuler l’information... Je comprends que le sujet ne vous passionne pas — il paraît que certains se contrefoutent de l’économie au point de confondre keynésiens et libéraux — mais vous pourriez au moins me concéder le fait que les experts du tonneau d’Artus ne se sont jamais bousculés pour aller répandre dans les médias l’idée qu’il était nocif de mener des politiques de rigueur budgétaire, mais nécessaire, normal et sans danger de taxer les revenus du capital... Non ?