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Commentaire de JL

sur Mythes et totems libéraux au sujet des retraites


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Francis, agnotologue JL 19 mai 2010 10:39

Qui veut noyer son chien ...

Pourquoi le gouvernement et le Medef ont-ils besoin subitement, quand ils parlent de réforme des retraites, de se projeter à un horizon lointain dont on ignore tout ?

La retraite par répartition est un système bien rodé et très efficace, notamment en terme d’adaptation : ce que les uns reçoivent est égal à ce que les autres paient. Au niveau du principe, c’est d’une simplicité biblique, et d’une transparence sans pareille ! Si quelqu’un paie, quelqu’un reçoit, et réciproquement.

A l’opposé, la retraite par capitalisation est une usine à gaz qui nécéssite pour l’individu, de faire un pari sur l’avenir ! Si quelqu’un paie aujourd’hui, c’est pour quelqu’un qui recevra dans 10, 20, 30 ans ! Autrement dit, on ne sait pas qui ni quand !

Il est impossible d’assurer l’entretien du processus en cours, le paiement des retraites par répartition et en même temps engager un processus par capitalisation : cela reviendrait à demander aux actifs le beurre et l’argent du beurre. Autrement dit, les soumettre à la double peine : payer les retraite des anciens et capitaliser pour la leur. L’autre alternative serait, soit de ne plus payer les retraites actuelles, soit de compter sur des subventions de la part de l’Etat endetté. Mais en cette période de crise et d’e,ndettement excessif, cela revient, non pas à faire un pari sur l’avenir, mais à se suicider collectivement !

En tentant de nous faire croire que la retraite par répartition est autant tributaire des aléas de l’économie, de la finance et autres paramètres incontrolables que la retraite par répartition, le gouvernment et le Medef abusent de notre crédulité et préparent la mise en place de la retraite par capitalisation : dans les circonstances actuelles, c’est un miroir aux alouettes. Nous ne devons pas lâcher la proie poiuyr l’ombre, un dispositif qui marche équitablement pour un dispositif dont on ne sait pas s’il marchera, ni même s’il ne marcherait pas sur la tête !


Ce n’est pas tant le chien de répartition qu’on veut noyer, quye celui de la capitalisation qu’on veut faire vivre à coups de subventions, j’en veux pour preuve les récents propos de la présidente du Medel, Parisot : il faut rendre très attractive la retraite par capitalisation, voir même la rendre obligatoire !

Vous avez dit libéralisme ? J’appelle ça du fascisme !  smiley


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