« On
sent la rouerie du diplomate »
Cette
énormité en dit long sur vos propres rapports à autrui. Dommage d’ailleurs car les
diplomates auraient beaucoup à vous apprendre vu que le « marché » que
vous êtes est des plus prometteurs, des mieux ciblés ... Cadeau un c’htit aperçu. Toute
ressemblance etc…
La
diplomatie repose sur une parfaite maîtrise de la langue. La première condition
est donc de s’exprimer clairement et simplement, en ayant conscience du niveau
de langage que l’on utilise.
Un décryptage,
par soi-même ou avec l’aide d’un tiers, d’échanges ayant abouti à une
mécompréhension, un malaise voire un conflit est également souhaitable.
Garder le contrôle de soi
Etre
diplomate ne veut pas dire se laisser marcher sur les pieds. "Se montrer
faible, c’est se laisser déstabiliser par une situation. La diplomatie suppose
au contraire de garder le contrôle", explique l’experte. Et cela commence
par garder le contrôle de soi-même. Attention, donc, aux réactions impulsives.
Les émotions négatives doivent être exprimées mais après avoir été adoucies.
il s’agit de ne pas envenimer la situation par
une note d’agressivité. L’autodiagnostic préalable de vos échanges passés peut
vous donner des indications sur les circonstances des dérapages (quel lieu,
quel moment, quel interlocuteur ?). Bref, le langage doit agir comme un
filtre.
Faire preuve d’une empathie réelle
Enfin, la
diplomatie repose majoritairement sur la connaissance et l’écoute que l’on
a des autres. "Elle nécessite une vraie empathie. Mais il ne s’agit pas
seulement de se mettre à la place de l’autre. Il faut comprendre
comment il fonctionne", assure Bénédicte Lapeyre.
Prenons
l’exemple d’un collaborateur que vous devez présenter à votre supérieur. Vous
trouvez valorisant pour lui de livrer une anecdote qui le concerne et qui,
selon vous, n’est pas sensible. A sa place, vous ne seriez pas dérangé par une
telle révélation. Mais ce n’est pas obligatoirement son cas : la question
n’est pas donc de savoir ce que vous penseriez à sa place mais ce que lui va
véritablement penser. "Etre diplomate, c’est donc avoir le souci de savoir
comment l’autre va réagir à nos paroles", résume la spécialiste. 
http://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/conseil/obtenir-plus-grace-a-la-diplomatie-dans-ses-relations-professionnelles/les-qualites-du-diplomate.shtml