Mode ironique : Encore un qui a tout compris...
Bon, je te donne deux contre-exemples : la Suède et le Danemark qui ont à la fois des PO plus élevés que la France et aussi plus de croissance.
Même l’OCDE (très loin d’une bande de gauchistes socialistes) reconnait que les PO peuvent sous certaines conditions encourager la croissance :
http://www.votreargent.fr/fiscalite/les-prelevements-obligatoires-favorisent-la-croissance_107364.html
Pour rappel :
D’après Le dictionnaire des sciences économiques, les
prélèvements obligatoires (c’est-à-dire les impôts et les cotisations
sociales) « mesurent l’influence des pouvoirs publics sur l’activité
économique et le poids des charges pesant sur celle-ci ». Par ces
prélèvements, les pouvoirs publics développent des interventions
productives (offre de biens collectifs purs par exemple), incitatrices
(pour orienter certaines productions) et redistributives (des hauts
revenus vers les bas revenus, des ménages célibataires vers ceux avec
enfants et entre les générations). « Par la redistribution, les
pouvoirs publics tentent de concilier différents objectifs : inflation,
croissance, emploi. Ainsi, la progressivité de l’impôt sur le revenu et
la redistribution qui en découle peuvent être à l’origine de la
croissance par l’impulsion donnée à la consommation (en raison des
différentes propensions à consommer en fonction des niveaux de revenu) ».
En deux mots, les PO, ce n’est pas pour les affreux fonctionnaires qui glandent sur le dos des boites privées qui bossent ; mais un système qui permet d’assurer dans un soucis d’égalité un certain de nombre de services. Moins de PO, signifie moins de services « gratuits » (ou a prix modéré) pour tous et plus de boites privés pour fournir ces services, donc payant avec rétribution du capital, car le proprio n’est pas un philanthrope, donc inégalité pour l’accès.
Bref la question ne se pose pas vraiment en terme de public ou privé... mais plutôt en terme d’efficacité pour le client/usager.