Bonjout Chalot,
Notre système scolaire est à bout de souffle, chacun cherche à sauver les meubles pour ses propre enfants, c’est assez naturel. Pour ce qui est des causes, je crois qu’il faut aller chercher beaucoup plus loin.
Le point faible c’est le collège. Le collège unique depuis la réforme Haby en 1975. Ce n’était pas une mauvaise idée en soi. Remplacer les vieux CEG par des sortes de mini-lycées.
L’enseignement dans les Collège d’Enseignement Général était assuré par des instits chevronnés vaguement spécialisés en maths/ sciences ou en lettres. Nous sommes après 68, l’Université est reine. Dans les collèges uniques, on mettra des professeurs, venus de l’Université, un par matère. Des titulaires du CAPES ou même de l’agrégation. Exit les vieux instits.
Mais deux phénomènes vont se conjuguer à la mise en place de cette réforme : un accroissement considérable de effectifs et l’arrivée massive des enfanfs du « regroupement familial ».
Des jeunes profs très diplômés et complètement débordés.
J’ai fini ma carrière en ZEP. Excellent souvenir. Mais lorsque je voyais mes élèves quitter l’école primaire où ils étaient connus, choyés, suivis, dont nous connaissions les parents et les grands frères, pour un collège où ils allaient changer de salle et de prof toutes les heures...Le CEG avait du bon§