Le premier souci de DSK
Le repli communautaire de nombreux juifs de France n’épargne pas
même les présidentiables socialistes.
Dominique Strauss-Kahn
Interrogé par
Le Monde
(19 septembre 2003), Patrick Klugman, membre du comité directeur du
CRIF, s’inquiète du repli communautaire de certains français de
confession juive :
"A Sarcelles ou à
Créteil, certains vivent en Israël dans leur tête".
A commencer par le maire de Sarcelles, Dominique Strauss-Kahn qui
déclarait dans un entretien à
Passages
en 1991 :
"Je considère que tout Juif dans
la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut
apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important
que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne
pense pas la même chose dans la Communauté juive, mais je crois que
c’est nécessaire. Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu’un pays
comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore
aujourd’hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de
l’infléchir par des individus qui pensent différemment en leur
permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme,
dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de
l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste
pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël."
http://www.communautarisme.net/Le-premier-souci-de-DSK_a70.html
Curieuse priorité pour un élu qui risque un jour peut être devenir Président de la République française et non israélienne.
Imaginons qu’un élu d’origine arabe dise ... oui, et chaque matin en me réveillant je pense à ce que je pourrai faire d’utile à l’Algérie par exemple, ou d’une autre origine dise pareil pour la Turquie, la Chine ou le Congo.
Sinon, sur le titre de l’article ... DSK est avant tout sioniste, alors ...de gauche ou de droite, c’est pareil, du moment qu’ils entourent le problème de gauche à droite, en passant par les extrêmes.