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Commentaire de rastapopulo

sur Traité de Lisbonne, article 123 : le coup d'état de la finance


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rastapopulo rastapopulo 22 mai 2010 18:36

1° paradoxe à la fois des tenants de l’orthodoxie financière anglosaxonne (pq les états paient des intérêts sur des dépenses non-inflationistes comme un quidam ce qui tue defacto le rôle d’entrepreneur des états qui privatise déjà ce qui est rentable) et de leur pourfendeurs (le recours au crédit pour des dépenses inflationnistes doit être découragé d’une manière ou d’une autre)

L’argument valable de l’indépendance des banques centrales est la lutte contre l’inflation de la masse monétaire mais même comme ça il est scandaleux ne pas différencier les dépenses inflationniste (couvrir des frais de fonctionnement) qui doivent être découragé (sinon c’est l’anarchie et décourager ici par les intérêts) des dépenses noninflationistes (investissement en infrastructure et technologie) qui ne doivent absolument pas être découragé.

2° paradoxe : pourquoi la définition de l’inflation a changé après avoir remit le pourvoir de la création monétaire aux mains des banques centrales ?

De« la création de valeur sans contrepartie », c’est devenu « la hausse du prix d’un panier de produits délocalisés(! !!) ». Ca favorise clairement la délocalisation et la finance au détriment des citoyens et des états qui ne sont pas mobiles.

Bref c’est du vol mais même si l’état ne devrait pas payer d’intérêts dans l’idéal (à très long terme), l’urgence est de distinguer les types de dépenses des états et éventuellement de convertir une fois (je suis un bon belge) sa dette en emprunt sans intérêts pour réparer le vol des dernières années mais certainement pas de permettre le recours illimités aux crédits sans distinction.


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