Pas de désespoir, Pallas.
Je ne suis pas quelqu’un de spécialement optimiste, mais je n’ai jamais été un pessimiste. Je crois profondément en la force des peuples. Le peuple français a tous les ressorts pour réagir sainement et sortir de cet enfer que tu décrits. Il faut une autre économie, un autre genre de croissance, d’autres politiques, d’autres dirigeants avec une vue plus claire.
C’est tout un modèle de vie qu’il faut revoir, partout dans le monde : à titre d’exemple. J’ai un mal fou pour comprendre pourquoi les occidentaux, pour régler la crise, ne vont pas chercher l’argent là où il se trouve, c’est à dire chez les riches, et d’abord chez les banquiers. Taxer les intérêts pris sur les opérations financières et bancaires. Le consensus social est tout de même plus important que les lois du marché, et les peuples sont plu souverains que le syndicat de banquiers escrocs. Taxer plus lourdement les usines qui délocalisent par exemple, avant qu’elles ne quittent la France.
Je n’ai pas de conseils à donner, juste quelques avis, à titre de discussion. Et le saccage de la France (sans oiseaux, sans papillons, sans poissons, sans abeilles, comme tu dis), l’eau polluée avec la qualité infecte de l’agroalimentaire de très mauvaise qualité bourré de produits chimiques n’ a, à mon sens, rien à voir avec les Chinois. C’est la responsabilité des boîtes installées en France qui font çà. Pallas, il faut balayer devant sa porte d’abord, et c’est aux populations de résister devant ce saccage. Je ne te dis pas çà qu’à toi, je me le dis à moi-même aussi : chez moi en Algérie, il y aussi d’autres saccages et on est condamnés à s’organiser.
Une dernière, chose, Pallas : ils sont,au plus quelques millions. Et nous, on est des milliards.
Cordialement