Vous oubliez la quatrième et plus grosse épine, l’épine qui a commencé l’infection et a provoqué la gangrène : la bulle immobilière mondiale.
C’est le dégonflement de cette bulle qui a provoqué l’implosion du système financier aux Etat Unis, les banques se retrouvant avec des stocks de pierres qu’il leur faudra dix ans pour écouler aux rythmes actuels.
Or, si l’immobilier a perdu 35% depuis ses plus hauts, en Europe et en Chine, et dans leurs zones d’influence (Maghreb, Europe de l’Est, Thailande...), les Etats ont tout fait pour éviter un retournement. Ce retournement est pourtant inévitable, les salaires ne pouvant financer seuls les prix stratosphériques.
En Europe, l’infection viendra de l’Espagne. Les stocks y sont plétoriques et le taux de chômage va obliger les ménages à liquider leur capital, les subsides publics ne pouvant étant limités dans le temps. Ajouter à cela des effets démographiques, les femmes espagnoles ne faisant plus d’enfants.
Le même phénomène de boule de neige va alors se répandre en Europe, les banques espagnoles ne récupérant plus leurs créances, les banques Françaises et Allemandes se retrouveront à nouveau avec des bilans deséquilibrés.
Et les 100000 Euros de garantie de l’Etat sur vos actifs bancaires ? Il va falloir en imprimer des Euros pour pouvoir vous les assurer...
Le second effet dévastateurs de la politique des taux d’intérêts réels nuls menée dans les années 2000