Je ne sais pas si c’est utile, mais je vais quand même tenter de faire un appel à la raison de certains commentateurs de cet article.
Je n’ai aucune opinion préconçue sur les faits relatés dans mon article. Il se trouve simplement qu’en Inde, pays de la spiritualité, des scientifiques étudient attentivement et concrètement un cas précis alors qu’en France, pays de Descartes, on hurle, on se scandalise, on appelle Papa Gouvernement pour qu’il gronde voire interdise le vilain journaliste qui rapporte le fait.
Par ailleurs, je n’aurais pas évoqué le cas du yogi s’il n’avait pas été :
- rapporté par l’AFP ;
- l’objet d’une étude très sérieuse par des scientifiques et l’armée.
Pour ce qui est du cas français, j’ai bien mis l’info au conditionnel, en précisant : « du moins selon ce qu’il affirme et enseigne ».
Je ne sais pas si c’est vrai mais il m’a semblé intéressant, journalistiquement parlant, de dire qu’un homme au moins prétend ouvertement s’adonner à cette pratique dans notre pays. Quand le sage montre la lune...
Enfin, comme souvent lorsqu’on aborde ici des sujets controversés, certains manient plus facilement l’anathème, la dénonciation calomnieuse, l’hystérie indignée que la simple argumentation rationnelle. En effet, en réaction à cet article, qu’attendent mes contradicteurs pour nous apporter la preuve (vérifiable) que l’expérience de ces ascètes est une imposture ? Qu’ils me livrent les éléments démasquant ces mystifications, et j’en rendrai très volontiers compte.
Comme ils ne le peuvent pas, ils préfèrent agresser, dénigrer, salir tant les personnes concernées que celles qui en parlent. Confortablement assis derrière un commode anonymat, ils montent sur leurs grands chevaux croyant très sérieusement détenir LA vérité sur la question (comme sur bien d’autres, d’ailleurs).
Qu’ils continuent à parader de la sorte, ça nous fait du spectacle