sraël-Palestine, une passion française
La France dans
le miroir du conflit israélo-palestinien
Denis SIEFFERT
le parti sosioniste ,la pseudo internationale socialiste meilleur allié des colons sionistes tout le monde le sait .
Depuis 1967, le conflit israélo-palestinien a souvent été
un facteur de tension au sein de la société française. Racisme,
antisémitisme, affrontements communautaires se nourrissent de
l’interminable crise du Proche-Orient. Pour quelles raisons
particulières la France est-elle plus sensible qu’aucun autre pays
occidental aux échos d’un conflit lointain et localisé ? Dans ce livre
informé, Denis Sieffert s’efforce de remettre en perspective les
relations tumultueuses entre la France et Israël. Plus qu’une simple
affaire de politique étrangère, le Proche-Orient agit comme un miroir
pour la société française et les communautés qui l’habitent. C’est
pourquoi toute prise de position prend un caractère passionnel. Depuis
le parrainage d’Israël par la IVe République jusqu’au
caillassage du Premier ministre Lionel Jospin à l’université de Bir
Zeit, en passant par la fameuse déclaration du général de Gaulle en 1967
à propos du peuple juif « sûr de lui-même et dominateur », et le «
sauvetage » de Yasser Arafat par François Mitterrand en 1982, les débats
et polémiques ont souvent divisé l’opinion française et ses
responsables politiques. Denis Sieffert explore ici le rôle du passé
colonial français toujours douloureux, la relation difficile entre le
sionisme et la République et, plus largement, le problème que soulèvent
les doubles allégeances. Il rappelle les liens que les grandes familles
politiques conservent, plus d’un demi-siècle après la naissance
d’Israël, avec les protagonistes du conflit. Il montre en particulier
que les socialistes, comme leurs ancêtres de la SFIO, restent souvent
très liés à Israël, alors que les communistes, l’extrême gauche, les
Verts et les altermondialistes sont, eux, engagés dans le soutien des
Palestiniens.