Je commencerai ma réponse par un détail, mais qui a son importance : il s’agit absolument d’une affirmation. Je présente l’école telle que je l’ai vécue. Mais ne fait-on pas cela pour tout ? Qu’est-ce que la vérité si ce n’est ce que l’on perçoit du monde ?
Sans aller plus avant dans un débat philosophique sans réponse, je me retourne avec horreur vers vos phrases : "Déjà, il faut éviter de mettre en place des formations qui ne débouchent
sur rien. Faire un master en littérature pour finir caissier c’est bien
du gâchis humain et financier". Lisant cela, je ne peux m’empêcher d’avoir la nausée. Ces mots sont tout à fait symptomatiques de l’époque dans laquelle nous vivons, qui place le profit avant l’homme. Le gouvernement l’a dit, la solution au chômage des jeunes, c’est adapter les formations au marché du travail.
NON ! La solution au chômage des jeunes ne serait-elle pas d’adapter le marché du travail à leurs attentes ? L’homme doit être bénéficiaire et non victime du marché ! Je fais des études de lettres et je suis consciente qu’elle ne mènent qu’à très peu de professions déjà en péril.. c’est vrai, qu’a-t-on besoin de tous ces lettreux ? Ces philosophes, journalistes, écrivains qui ne produisent pas de VALEUR AJOUTEE, qui critiquent et ne produisent rien ?
D’accord nous ne servons à rien, économiquement parlant, mais notre fonction est tout autre ! Que feraient nos hommes politiques sans les petites mains qui écrivent leurs discours, sans leur armée de conseillers en com’ ?
Alors je continue à plancher sur la princesse de Clève et à préparer des MenusXL pour gagner le SMIC...