>D’accord nous ne servons à rien, économiquement parlant, mais notre fonction est tout autre ! Que feraient nos hommes politiques sans les petites mains qui écrivent leurs discours, sans leur armée de conseillers en com’ ?
Pensez vous qu’à l’ère de la neurolinguistique et des techniques de communication formalisées ce sont de purs littéraires qui écrivent les discours ? Si l’on prend tous les domaines nécessitant un passé littéraire, de combien de personnes avons-nous réellement besoin ? Est-ce que les littéraires autodidactes qui ont un talent naturel ne suffisent pas ?
Exemple : le prof de philo de terminale (scientifique, de surcroit). On ne suivait pas, on ne foutait rien, on n’en a rien retenu. J’en ai surtout retenu les batailles de boulettes qu’autre chose. Tout ce que j’ai pu apprendre sur le sujet l’a été dans une démarche personnelle.
A la différence des connaissances et méthodes techniques (techniques du cinéma ou du théâtre inclus), les arts et lettres sont des choses que l’on apprend seul. La créativité ne s’apprend pas avec un prof.
Devient-in « hémisphère droit » en passant par l’école, ennuyeuse de surcroit ?
Je veux bien savoir que vous littéraires rejoigniez les rangs des « armées de conseillers », mais combien sont laissés sur la touche et sont parqués dans des boulots qui n’ont pas grand chose à voir avec leur formation ?