Certains d’entre vous se sont plaints que je ne répondais
pas à leurs commentaires, ce qui les induisait à penser que je ne m’intéressais
qu’à ceux qui seraient d’accord avec moi.
Ce n’est évidemment pas le cas. C’est simplement que ces
commentaires sont très nombreux. Je vous prie de bien vouloir m’excuser si je
n’interviens que globalement au cours de réponses collectives, comme celle-ci,
la 3e à la suite de cet article.
Parmi les nombreuses critiques qui m’ont été adressées, je
reconnais une maladresse, celle de ne pas avoir mis l’info au conditionnel dans
le chapô introductif à l’article. La formulation peut laisser croire que je
reprends à mon compte les 70 ans sans manger ni boire. Ce qui n’est bien sûr
pas le cas.
A ma décharge, et dans le titre et dans le texte, le conditionnel
est bien présent.
Je reprécise que je n’ai aucun à priori sur la pratique du
jeûne prolongé. Et, comme la plupart d’entre vous, je l’aborde avec un a priori
sceptique. J’ai été très étonné que l’armée accorde apparemment du crédit aux
affirmations du yogi. La plupart des journaux français (et dans le monde) ont
parlé de cette affaire sans que cela n’offusque personne, d’ailleurs. C’est
quand même significatif de savoir que l’armée espère bien pouvoir « mettre
à profit (ses analyses sur ce prétendu jeûne) pour accroître la résistance des
militaires ou aider les victimes de catastrophes naturelles ».
Ce n’est pas parce que j’ai parlé de ces cas que j’y
souscris. Je n’en fais pas non plus l’apologie, comme on le prétend. Simplement,
à l’inverse de plusieurs sur le fil de la discussion, j’attends, pour me forger
un avis définitif sur la question, le résultat des tests qui doit être publié
dans les prochains mois.
De même, concernant le cas français, je ne compte pas en
rester là. J’ai l’intention d’interroger M. Monfort : j’attends sa réponse
à ma demande.