C’est toute la différence entre une vision « libérale » de l’homme (au sens philosophique, pas économique), selon laquelle l’individu est responsable de ses actes et doit légitimement bénéficier des conséquences positives de ses actes et en assumer les conséquences négatives, et une vision, disons.... socialiste ? holiste ? (je ne retrouve pas de terme plus approprié) dans laquelle c’est la société qui est responsable de la conduite des individus et doit en garantir le bonheur...
Bref, derrière tout cela, c’est bien une vision philosophique de l’homme qui est en jeu... Chacun choisi sa chapelle, hein... Et manifestement nous ne sommes pas de la même
Ben oui.
Le problème de la « philosophie libérale » c’est que : d’une part, ça va avec le reste ( le système politique de globalisation), d’autre part, c’est qu’à aucun moment, ça ne considère l’individu dans sa réalité globale ; à savoir que c’est un être SOCIAL.
Ben oui ; c’est tout con à dire, mais c’est comme ça ; même chez les zoulous, il y a des règles sociales de fonctionnement. Et, d’ailleurs, quand vous dites : (je cite) :
l’individu est responsable de ses actes et doit légitimement bénéficier des conséquences positives de ses actes et en assumer les conséquences négatives,
il faut bien DES LOIS pour faire assumer les conséquences négatives.
Or, les lois, ben.... ça n’existe que dans un système social : le pire ennemi du libéralisme (les états, les nations, les démocraties), parce qu’elles sont des barrières à leur domination transnationale.
D’ailleurs, dans le système libéral, pas de loi, surtout pas de -pouah- régulation, sauf celle du plus fort...
Alors, c’est bien joli de se revendiquer d’une « philosophie » ; mais ça n’a de valeur qu’au plan individuel. Au plan collectif, il faut des lois, des règles de fonctionnement, et, surtout, une JUSTICE ; tant juridique, que sociale ; sinon, il ne faut pas, après, venir pleurer des conséquences que sa « philosophie » à la petite semaine a engendré...