@ Pegasus
Ben non ; tout faux
5. Quid du droit maritime ?
Pas évident ! L’abordage de la flottille était conforme au droit maritime, argumente le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. « Israël est coupable (...) d’utilisation d’armes létales contre des civils désarmés sur des bateaux qui étaient en haute mer, où ils jouissaient du droit de libre circulation, conformément au droit maritime », lui répond le Rapporteur spécial de l’ONU pour les territoire palestiniens Richard Falk.
AFP
Selon un expert membre des forces spéciales françaises cité par LeFigaro.fr, la dimension juridique a été ignorée. L’opération s’est déroulée à quelque 80 milles au large de la côte du nord d’Israël. Soit très nettement dans les eaux internationales, au-delà des 20 milles définissant les eaux territoriales au large de la bande de Gaza. « En général, une telle intervention n’est jamais lancée à plus de 12 milles nautiques de la terre car on est alors dans les eaux internationales et la convention des Nations unies du droit de la mer interdit ce type d’action. Sauf exceptions, dont la piraterie. »