@ Yann
Car vous, moi, n’importe qui réagissons avec notre tête rationnelle, nos sentiments humains, notre état normal. On se dit tous, si j’étais déprimé, dans la peau de tel ou tel, on ne réagirait pas comme ça. Justement. On n’est pas dans un tel état, on n’est pas à la rupture, on n’est pas aux portes de la folie. Comme je l’ai dis plusieurs fois, je ne suis pas en train de JUSTIFIER son acte. Je dis que si c’est lui le coupable, ce n’était pas un monstre avant. Il est devenu monstrueux dans cet acte indicible, mais ce n’était pas un monstre. C’était quelqu’un de tout à fait normal, un mec bien.
Philip Zimbardo est un psychosociologue américain. Il a travaillé justement sur des cas où des situations anormales a transformé les gens normaux en monstres. Il appelle ça « the lucifer effect » (comme dans la prison d’Abu Ghraib en Irak, où la plupart des gardes n’étaient nullement formées à leur boulot, et que la promiscuité, la responsabilité, le manque de controle hiérarchique et autre les a peu à peu transformés en monstres qu’ils sont devenus alors qu’ils étaient tout autre avant leur passage en Irak).
Je ne dis pas comme certains l’ont suggéré, que je n’y crois que c’était un assassin en puissance. Je crois que chacun d’entre nous est un assassin en puissance. Qu’il faut juste, le bon tempo des évenements, le bon levier, les bons stress pour qu’on succombe à cette partie noire de notre être.
Je pense que le travail à effectuer, est de chercher les solutions futures pour éviter ce genre de drame.