@ Olivier Cabanel
Je réponds à votre post du 3 juin 19h00...
L’article de SDN conteste les éléments issus du reportage d’Arte et mentionnés par J. Foos dans son article, en rappelant l’existence d’études qui ne sont pas mentionnées dans ce reportage sur les effets nocifs des rayonnements ...
Qu’il y ait eu, et qu’il y ait toujours, des effets délétères sur des individus, animaux ou végétaux, occupant la zone, je ne le conteste pas.
Mais cela ne me paraît pas contradictoire avec ce qui constitue le sujet central de ce reportage, à savoir ce fameux effet Hormésis, phénomène qui serait illustré par les observations faites par certains scientifiques sur la zone.
Le rayonnement solaire déclenche des cancers de la peau lorsqu’on en abuse, mais il est également bénéfique à dose modérée (synthèse de la vitamine D, effet anti-dépresseur, soin de certaines affections cutanées comme le psiorasis ...). Pourquoi le même type d’ambivalence n’existerait-elle pas pour les rayonnements ionisants ?
En complément du reportage, J. Foos rappelle dans son article l’existence d’observations de la même nature sur des groupes humains.
Dans son article, SDN ne parle pas des ces observations sur l’homme et se contente de qualifier de « fumeuse » cette théorie.
Je trouve que c’est un peu court comme contre-argumentation, d’autant qu’il existe des références scientifiques et documentées sur le sujet (comme celle que vous a indiquée Krolik, émanant de l’université de médecine de Clermont-Ferrand, que j’avais également trouvée de mon côté, et que je vous invite à consulter).
D’ailleurs, SDN prétend que cette théorie reviendrait à expliquer que des faibles doses permettraient de se « vacciner » contre des doses plus importantes. Or J. Foos dit explicitement dans son article : « il ne s’agit pas de dire que l’irradiation à faible dose pourrait s’assimiler à un vaccin contre le cancer »
SDN a dû lire l’article de J. Foos en diagonale
Bref, je trouve que l’article de SDN n’apporte rien de probant pour infirmer cette théorie.